Bonjour à tous les festivaliers qui sont encore à l'écoute ce matin.
C'est le fun de voir des gens en live sur le Discord.
Salut tout particulier aux Québécois pour qui il est quand même tôt, hein.
Donc debout à 8 h, déjà sur Discord, en train de m'écouter parler, je suis pas mal impressionnée.
Aujourd'hui en plus, on a tout un sujet et on va vous faire participer, donc les gens qui sont dans l'audience, moi et Rosalie, on a décidé qu'on allait vous faire embarquer un petit peu dans notre atelier aujourd'hui, vous faire participer.
Donc, j'espère que vous êtes bien réveillé et prêt à discuter de valeurs avec nous.
D'ailleurs, je vais tout de suite inviter Rosalie sur scène pendant que je la vois.
Voilà.
Donc, si vous avez des choses à dire pendant cet atelier et que vous voulez discuter avec Rosalie et moi, il y a un chanel écrit juste au-dessus de radar et atelier, donc, que vous pouvez utiliser là pour écrire un petit bonjour, comme Coline, Maude, Laureline, Vanessa et Axel viennent d'écrire un petit quelque chose à cet endroit-là.
Donc, vous pouvez nous écrire à cet endroit, vos commentaires pendant l'atelier.
Sinon les petites annonces, donc tous les « replay » d'hier sont disponibles autant sur le podcast qu'en vidéo, et tout est accessible et tout fonctionne.
Pour y accéder, je vous invite à visiter le triple w point festivalweb point cc « slash » ariane, tout en micuscules ariane, bien important.
C'est notre fameux fil d'Ariane dans lequel on met absolument tout.
Si tu le cherches, tu as juste à aller dans la section humain à la mer, « help » et écrire le mot « replay »
et notre super robot va pouvoir t'envoyer ça.
Sinon, encore une fois, je t'invite, si tu ne l'as pas déjà fait, à nous offrir une contribution volontaire.
C'est vraiment les contributions volontaires qui nous permettent de financer le Festival.
Et les contributeurs, vous avez accès à un atelier spécial qui est réservé
uniquement aux contributeurs, jeudi matin, atelier ou en fait, toute l'équipe d'organisation du FWCC on va vous montrer les coulisses, le « behind-the-scene », donc, comment est-ce qu'on a organisé
cet évènement-là et créé cet événement-là ensemble cette année.
Voilà, voilà, c'est tout pour mes petites annonces, pour tout de suite.
Bonjour Rosalie, ça va bien?
- Bon matin, ça va bien?
- Ben oui, super, je t'entends parfaitement bien, je suis bien contente, on a bien géré la technique.
- J'ai fait un petit peu de pratique d'essayer de me faire parler là, parce qu'il est quand même huit heures le matin et d'habitude, je me lève plus tard, mais je suis bien contente d'être ici, ce matin.
- Ben oui, Rosalie n'est pas une lève-tôt comme moi, mais même moi ce matin, j'étais tellement fatiguée d'hier que j'étais pas si lève-tôt.
Ce matin fait que là, tantôt, je disais à Rosalie qu'il fallait bailler parce que comme ça, on prépare notre voix.
- C'est quelque chose ce matin, définitivement.
- Ben oui, ben oui, donc, je te propose qu'on se présente un petit peu, puis on va en profiter pour montrer aux gens, en fait, pourquoi on a choisi de parler, d'aborder ce sujet-là ensemble.
Donc moi, pour les gens dans l'audience qui ne le savent pas encore, j'ai écrit un livre qui a été édité ici, au Québec, mais qui vient d'être acheté
par un éditeur français, donc devrait être mieux distribué en France d'ici quelques mois, qui s'appelle « Ajoute un zéro ».
C'est un livre sur le « pricing » de valeur où j'enseigne aux travailleurs autonomes, donc aux « freelances », aux indépendants, à arrêter de charger à l'heure pour charger à la valeur.
C'est un principe qui, moi, a beaucoup fait évoluer ma situation en tant que solopreneuse.
Ç'a vraiment eu un bel impact sur ma vie d'arrêter de charger à l'heure et de charger à la valeur.
Et donc ça, c'est super important pour moi d'en parler et j'étais bien contente de me faire offrir un « deal » comme ça, d'écrire un livre sur le sujet.
Mais, ça fait que je m'intéresse beaucoup, beaucoup à la valeur, à la perception que les clients vont avoir de la valeur de nos produits et services.
Puis Rosalie, toi, tu es « copywriter », n'est-ce pas?
- Hum, hum.
- Mais t'as une spécialité, veux-tu nous jaser un peu de ta spécialité, qu'est-ce que tu fais comme « copywriter »?
- Ben, je trouve ça drôle parce que, comme tu viens de le dire, toi, le « pricing » de valeur a changé beaucoup de choses pour toi.
Et puis, veux, veux pas ben oui, le « pricing » de valeur a changé des choses pour moi, mais c'est aussi via l'écriture de propositions ou d'offres de service, ça dépend comment tu veux l'appeler, que j'ai réussi à changer ou à faire en sorte que mon entreprise soit plus alignée avec qui je suis.
Puis, c'est quelque chose que j'ai commencé à appliquer, il y a quelques mois.
Puis, ç'a tellement changé de choses pour moi que j'ai décidé de commencer à l'offrir à d'autres personnes.
Donc, c'est ça, je me spécialise dans l'écriture de propositions de service, d'offres de service.
C'est beaucoup, beaucoup relié à la perception de la valeur, fait que c'est pour ça qu'on en parle aujourd'hui ensemble.
- Ouais, absolument, parce que bon, la plupart des « copywriters », on se le cachera pas, vont écrire des pages de vente.
Donc, des pages de vente pour vendre des produits, pour vendre des formations en ligne, pour vendre des coachings, par exemple, ce genre de choses-là.
Toi, en fait, tu as choisi d'aider des indépendants à écrire des propositions, on peut appeler ça parfois des devis aussi, et cetera.
Ce n'est pas un peu bizarre?
Comment ça se fait qu'on a besoin d'un « copywriter »
pour écrire une proposition?
- Simplement parce qu'une proposition, c'est une page de vente, mais qui est utilisée différemment, qui est utilisée dans un autre processus, dans un autre endroit, dans le processus de vente.
Puis, il y a tellement des techniques de « copywriting » que tu peux, que tu dois intégrer dans ta proposition pour qu'elle soit persuasive, que c'est, ça rapporte tellement beaucoup, puis c'est tellement un bel outil que tu peux réutiliser quand tu as des mandats qui sont similaires.
Puis, ça permet aussi vraiment de prendre conscience de toute la valeur que tu apportes à travers tes services, ça l'apporte énormément.
Puis, c'est ça, c'est sûr que ça parait bizarre, comme tu dis, mais une page de vente, c'est vraiment, bien en fait, une proposition, c'est l'équivalent d'une page de vente, mais pour des gens qui travaillent avec l'outil d'une proposition.
- Ouais, absolument, c'est ça l'affaire, c'est qu'il y a beaucoup, moi, je déplore en fait le fait et ceux qui m'ont entendu parler au Break an day, qui est un événement français-là, qui a eu lieu quelques mois, j'en ai parlé, mais, moi, je déplore beaucoup le fait que les pigistes, les « freelances », les travailleurs autonomes envoient des devis qui sont en fait de simples listes d'épicerie.
Donc, où tout ce qu'on va afficher, c'est la prestation de services.
Donc, c'est quoi les livrables et c'est quoi le prix qui est attaché à chacun des livrables.
Ça, à mon avis, c'est une erreur dans le sens que ça permet pas de contextualiser la valeur que tu apportes à ton client et ça permet à ton client de te comparer au prix extrêmement facilement.
Donc, vraiment de demander plusieurs soumissions en fait, et de se soucier en premier du prix.
Alors que, quand on traite sa proposition comme une page de vente, qu'on prend le temps vraiment, de bon, qu'est-ce qu'on fait, quand on écrit une page de vente, on trouve un titre qui est accrocheur, on fait une promesse, on souligne les bénéfices, on met peut-être une coupe de témoignages là-dedans.
On fait vraiment un travail de persuasion dans une page de vente.
Pourquoi ne pas répliquer ce travail dans les devis et les propositions qu'on envoie en tant qu'indépendant?
Moi, je trouve que c'est du génie, bref.
Et c'est de ça qu'on va parler aujourd'hui.
- Exactement.
Excuse-moi, c'est que ça te permet tellement de te différencier des autres, puis oui, au niveau de, on ne veut pas que les gens nous comparent, baser uniquement sur le prix, ça c'est mortel.
Mais, tu sais, au…
Ailleurs aussi, tu peux aller chercher d'autres bénéfices, comme tu vas vraiment te positionner comme expert dès le départ.
Tu vas être capable aussi de dire tout de suite qu'est-ce que tu as besoin dans la collaboration pour que ça soit un succès.
Ce qui fait qu'il y a tellement de choses à
travailler, puis tellement de façons de se positionner que ça change complètement la « game ».
Puis, ben, ça permet de se vendre aussi plus facilement parce que bon, je ne sais pas moi, je suis une personne qui, à la base, ça me terrifiait l'idée d'avoir à vendre mes services.
Puis, quand j'ai commencé, je réussissais plutôt bien de le faire verbalement, mais quand c'est fait à l'écrit de cette façon-là, là, c'est tellement plus facile, vraiment plus libérateur aussi.
- Ah, veux-tu nous en parler de ça un peu, parce que bon, moi, j'en parle souvent, mais une fois, j'ai envoyé une infolettre qui était une lettre d'amour à mon audience introvertie parce que j'ai beaucoup plus d'introvertis que d'extravertis qui me suivent.
Et bon, j'avais écrit une infolettre pour dire à quel point j'aime les personnes introverties, puis j'ai jamais eu autant de réponses à une infolettre de ma vie.
Et on en jasait ensemble, il y a quelque jours, je pense…
Toi, t'es introvertie, ç'a quand même fait une grosse différence pour toi d'arrêter de dire ton prix en appel, d'arrêter de donner ton offre complète, en appel.
Veux-tu expliquer un peu, c'est quoi ton processus?
- De vente en tant que tel, est-ce que c'est ça la question?
- Ouais, c'est ça exactement, puis pourquoi ça se prête mieux selon toi à une personne qui est plus introvertie, puis qui aime pas nécessairement dire son prix?
- Ben y a plusieurs raisons.
Premièrement, c'est sûr que, moi, ça l'a, étant donné que j'ai commencé à filtrer un petit peu plus les appels parce que je continue de faire des appels découvertes, je sais qu'il y a des introvertis qui vont dire « no way », j'ai vraiment pas envie.
Mais, pour moi, c'est vraiment important parce que j'aime ça, rencontrer la personne, puis voir le fait, on va passer du temps ensemble.
Mais, j'ai commencé à filtrer en amont mes appels découvertes.
Puis, en-dessous de ça, ben dans les appels, je fais juste parler de poser des questions, apprendre à connaître la personne.
J'ai pas de, de, de « pitch » de vente ou de questions précises pour vendre quelque chose.
Hum, tout ce que je fais, c'est que, à la fin de l'appel, je dis à la personne, « Bon ben, je vais me donner le temps de te préparer un devis, une proposition de service et je vais t'envoyer ça par courriel ».
Puis, étant une personne très enthousiaste qui a de la misère à dire non, souvent, je me ramassais à la fin d'un appel avant, quand que je faisais de la vente dans les appels, que j'avais envie de dire oui à tout.
Puis ben, maintenant, je me donne le temps vraiment d'y réfléchir, de me dire, est-ce que c'est la bonne collaboration pour moi?
Est-ce que j'ai vraiment envie d'embarquer là-dedans?
Puis, si ça me convient, j'envoie la proposition qui vend les services, qui met de l'avant là vraiment tout le processus, le travail qu'on va faire ensemble, la valeur que je vais lui apporter.
Ce qui fait que j'ai pas besoin de le faire verbalement.
Et ça l'envoie aussi mon prix, parce que, moi, dire mon prix en appel, ça me stressait énormément.
Hum, même le dire verbalement, tu sais, en tout cas, je suis certaine qu'il y a plusieurs personnes qui vont se reconnaître là-dedans.
C'est pas la chose la plus confortable à faire.
Donc, donc c'est ça.
Donc, dès que j'ai arrêté de m'enlever cette pression-là, ça c'est vrai, ç'a vraiment facilité le processus.
Puis, puis c'est ça, puis ç'a permis, quand j'ai commencé à utiliser des propositions, ça l'a permis vraiment d'enlever un stress dans l'appel.
Puis ben, mon taux de conversion aussi, là, a augmenté énormément.
Puis quand je dis taux de conversion, c'est que je, je vends plus, autant parce que j'ai filtré mes appels que après ça, ben j'ai, que je dis que j'essaie d'aller de l'avant, ben, c'est bien rare qu'on, qu'on dit non à la proposition en tant que tel.
- Ouais, c'est ça, les propositions sont plus persuasives, mais aussi t'as, tu filtres un peu mieux là les appels.
Ah c'est hyper intéressant.
Puis ouais, je j'adore ça, j'adore ça.
Avant, parce que là, j'ai, comme je le disais, on va faire vraiment faire participer les gens, puis le temps passe tellement vite, c'est fou.
Mais, avant de faire participer les gens, j'ai quand même envie qu'on, qu'on explique un peu plus concrètement, qu'est-ce que ça peut représenter comme travail d'identifier c'est quoi la valeur qu'on apporte?
Donc, on va faire une une petite mise en situation là.
Rosalie, imagine que t'as, t'es à ta première rencontre avec une nouvelle cliente pour qui tu vas rédiger une proposition.
Tu vas « copywriter » sa proposition.
C'est quoi les premières étapes?
Qu'est-ce que tu fais pour aider cette personne-là à identifier c'est quoi la valeur de sa prestation de service?
- La première étape, c'est, on, c'est le client idéal, donc oui, on va reparler de ça parce que veux, veux pas la valeur de, de, de ce que t'apportes est toujours dans les yeux de ton client idéal.
Donc, il faut qu'on aille parler du client idéal, qu'on creuse toute, c'est qui, c'est quoi son problème, c'est quoi, c'est quoi, qu'est-ce que tu peux lui apporter, tout ça.
Faque, on commence par là.
Ensuite de ça, ben, c'est dans une rencontre plus tard qu'on va parler vraiment du service de la transformation.
Faque là, on fait le tour de, bon, c'est quoi le avant-après avoir travaillé avec toi.
Faque on va en parler autant au niveau matériel, on va en parler aussi au niveau social, est-ce que ça t'apporte des connexions.
Tu sais, il y a plusieurs axes qu'on peut identifier avec ça.
On va parler aussi, c'est quoi ton processus au complet, étape par étape.
Des fois, on trouve des petits bijoux là-dedans.
Fait qu'il y a plusieurs exercices comme ça là, je les nommerai pas toutes parce que je pourrais en parler pendant des heures, mais y a plusieurs exercices comme ça qu'on fait dans le processus qui permet de justement là d'identifier la valeur.
Puis, des fois, on trouve justement ce qui différencie des autres, qui permet justement d'aller, d'apporter plus de valeur en pensant toujours au client idéal qui c'est vraiment pour lui en fait dans ses yeux à lui qui va avoir de la valeur.
- Ouais, et puis c'est là que ta, ta démarche se marie vraiment bien avec ce que moi j'enseigne et partage.
Tu sais, l'idée principale, pour ceux qui connaissent pas ça du tout, derrière le « pricing » de valeur, c'est qu'en fait, au lieu de fixer nos prix en fonction de nous, donc c'est quoi nos dépenses, nos objectifs financiers, nos marges de profit, on fixe nos prix en fonction de la valeur qui est perçue par nos clients cibles.
Puis là, le mot perçu est hyper important ici parce que, Rosalie l'a mentionné tantôt rapidement, mais la valeur est dans les yeux de celui qui regarde, de celui qui achète.
Et c'est pas tout le monde qui va accorder la même valeur à une même chose.
Donc, la première étape en fait, ton « pricing » de valeur pour déterminer un prix, c'est de déterminer à qui on vend.
Donc, à qui on s'adresse pour pouvoir dresser un portrait de la valeur, non pas réelle totale de ce qu'on offre mais, de la valeur qui va être vue et perçue par cette personne en particulier.
Et, c'est de là que notre prix va découler.
Mais, trouver cette valeur, faire l'inventaire de la valeur qu'on apporte à un client en particulier, ce n'est pas toujours facile.
Ça nous aide beaucoup, en fait, d'avoir un point de vue extérieur.
L'exemple que je donne dans mon livre, qui est un exemple réel et qui concerne directement M-A, que vous avez pu entendre dans l'atelier d'hier, qui est ma graphiste, mais aussi une importante collaboratrice pour le FWCC, donc M-A, en fait, quand on a travaillé ensemble, je le raconte dans mon livre mais, une des choses qui m'ont vraiment, complètement soufflée, c'était la manière dont elle me remet les fichiers puis, la façon qu'elle a d'anticiper un petit peu mes besoins quand elle me remet des fichiers de création graphique.
C'est-à-dire que bon, pour les panélistes, les gens qui participent au festival, vous avez tous reçu le petit coffre à outils qu'on envoie aux panélistes dans lequel il y a toutes sortes de déclinaisons différentes du branding du FWCC, bien M-A, tu n'as pas besoin de lui demander ce que tu veux, elle va tout de suite anticiper « Ok.
Cette personne-là a une business en ligne, ça va lui prendre des formats story, ça va lui prendre… » et elle m'a sorti tout cela dès le départ, en fait.
Et moi, ça m'a vraiment impressionnée parce que, par le passé, j'avais fait affaire avec des graphistes qui étaient peut-être moins organisés, qui pensaient peut-être moins à tout, tu sais, tous les formats, toutes les choses, tout cela.
Mais, tu vois, ça, c'est quelque chose que M-a ne mettait pas nécessairement de l'avant dans son devis.
C'est quelque chose qui m'apportait énormément de valeur mais, que je n'aurais pas perçu, que je ne pouvais pas deviner avant de faire affaire avec elle.
Donc, finalement, ton travail Rosalie, c'est un peu de rendre cela visible et d'arrêter de laisser toute cette valeur cachée derrière le voile de la prestation en tant que tel.
- Exactement.
C'est comme tu l'as dit, si tu ne le dis pas ou que tu n'en parles pas ou que tu ne l'écris pas, eh bien, il n'y a pas personne qui va le deviner.
Puis, tu ne pourras pas aller, quand tu vas présenter ton prix, bien, cela ne va pas t'aider à passer très facilement, en tout cas, au niveau du prix.
Alors c'est cela, ils ne sont pas bons dans les devinettes nos clients.
Il faut leur dire qu'est-ce qu'on offre.
- Qu'est-ce que tu en penses, Rosalie, si on offre aux gens qui nous écoutent de lever la main et, en fait, ce qu'on vous propose, Rosalie et moi, c'est de discuter avec vous d'un produit ou service que vous offrez en particulier.
Puis, ensemble, on va brainstormer, on va essayer d'identifier un petit peu, c'est quoi la valeur que ce produit ou ce service peut apporter à un client en particulier.
- Moi, je pense que c'est une excellente idée.
On as-tu des mains qui se lèvent?
Oui.
- Oui, on a déjà des mains levées.
Je ne sais pas si c'était spécifiquement pour cela, mais je vais quand même inviter le panel à parler.
On va voir.
Sinon, s'il y a des gens dans l'audience qui se sentent prêts à se mouiller.
Bonjour Tania, ça va bien?
Il va falloir que tu mettes ton micro pas sur « mute ».
Ton micro est sur « mute » présentement.
C'est pour cela qu'on ne peut pas t'entendre.
Donc, on va laisser peut-être un, un, ouais.
- Merci beaucoup d'avoir pris ma main levée.
En fait, je pense que c'est vraiment quelque chose qui peut aider beaucoup d'avoir quelqu'un qui donne un peu une idée de la valeur qu'on peut avoir.
- Oui en…
On n'est pas très bons pour la voir nous-mêmes.
- Non.
C'est vraiment quelque chose de très difficile, surtout quand on vient du salarial.
Je trouve que d'arriver à trouver soi-même la valeur des services qu'on propose et se placer par rapport aux autres.
On a toujours tendance à penser que les autres sont toujours plus forts, plus performants.
Donc, c'est normal qu'ils vendent plus cher et que nous, on est un peu en rabais.
- Oui, absolument.
Je dirais même que, parfois, on a des aptitudes, des compétences qui font en sorte qu'il y a des choses qui sont simples et faciles pour nous et donc, on ne voit pas en fait la valeur que cela peut avoir pour quelqu'un d'autre.
- Oui, tout à fait.
On a du mal à se dire qu'on va faire payer cela alors que, pour nous, c'est instinctif et on va le faire tout de suite rapidement en voyant le client, cela nous saute aux yeux.
- Oui, voilà.
C'est un petit peu le cas d'ailleurs pour mon exemple avec M-A.
Je pense que, pour elle, ce n'est pas quelque chose qui avait une importance mais, à mes yeux à moi, ça en avait.
Donc, Tania, est-ce que tu as envie qu'on brainstorm ensemble pour un produit ou un service que tu offres?
- Avec plaisir oui.
C'est vraiment quelque chose qui m'intéresserait.
- Génial.
Veux-tu nous présenter peut-être rapidement un de tes produits ou services?
- Alors moi, ce sera plus des services.
Je suis rédactrice web et « speaker » et j'ai du mal, justement, à arriver à proposer à mes clients le bon prix.
- Ok.
- Moi, je suis vraiment spécialisée dans le monde de la haute d'or.
Donc, ça va plus être des marques, des festivals, tous ceux qui vont être un peu dans le côté montagne de la haute d'or.
- Ok.
Rosalie, est-ce que tu as des questions?
- Oui.
Tu m'as dit que tu travailles avec des marques et des festivals, et puis, d'après toi, qu'est-ce qui fait en ce moment que les clients qui travaillent avec toi, pourquoi est-ce qu'ils accordent de l'importance à ton expertise?
- J'en n'ai pas encore beaucoup qui travaillent avec moi parce que c'est encore nouveau que je me lance en freelance.
Du coup, j'ai des gens qui viennent me démarcher parce que je suis un peu « top of the line » sur le côté de l'alpinisme au féminin donc, sur ces thématiques, les gens m'embauchent et pensent à moi.
Par contre, sur les trucs plus généraux, ils ne pensent pas forcément à moi.
- Ok.
Mais, tu as déjà fait des mandats, mettons en rédaction web.
Disons qu'on en parle d'un en premier.
Tu m'as dit que tu faisais de la rédaction web.
- Voilà.
En rédaction web, je n'ai pas encore fait de mandat.
Par contre, sur tout ce qui est « speaker », j'en ai déjà fait en fait.
Animation de tableau.
- Ok.
Alors, on va y aller avec celui-là.
Pourquoi est-ce qu'il y a des gens qui t'embauchent toi spécifiquement?
- Moi, ça va plus être pour pouvoir, comme je vous disais que j'étais « top of the line », je vais avoir des spécificités.
Les gens pensent à moi en se disant que j'ai des compétences, pas techniques, mais plus dans le sujet.
(inaudible)
- Ok.
Je ne sais pas si c'est juste moi mais, de mon côté, le son bogue un petit peu.
- Oui, c'est pareil pour moi.
- oui.
Désolée.
(c'est un peu mieux)
- Ok.
Donc, c'est au niveau de tes compétences, pas au niveau des compétences techniques, mais au niveau des connaissances que tu as, qui te permet de te différencier.
- Voilà.
- ok.
Et c'est parce que tu es dans un domaine spécifique qui rejoint des marques et des festivals.
C'est cela?
- Voilà, exactement.
Vu que je suis plus, en fait, je suis à côté de ça, bénévole et présidente d'un festival sur la montagne au féminin.
Quand c'est sur les thématiques de la montagne au féminin, on se dit que c'est là-dessus que j'ai les compétences du sujet.
Du coup, on ne se pose pas la question sur mes compétences techniques.
Si on dit que j'ai la compétence du sujet, après en gros derrière les compétences techniques, c'est moins, ça paraît plus logique.
Par contre, pour vendre que les compétences techniques sur un sujet qui est un peu plus éloigné du mien, c'est là où j'ai un peu du mal.
- Est-ce que tu as un portfolio?
- non, je n'ai pas encore fait de portfolio.
J'ai commencé un petit peu à faire, sur mon site, justement, un peu mes réalisations.
- Oui.
Parce que moi, ça me semble en fait, le fait qu'en ce moment, tu aies une spécialisation qui est plus de sujet va faire en sorte que ça va être facile pour toi d'aller chercher des premiers mandats, des expériences qu'ensuite, tu peux mettre en valeur dans un portfolio.
Rosalie connaît mon opinion sur les portfolios, mais un portfolio, par exemple en rédaction, ça peut être aussi simple qu'un Google doc dans lequel tu as des liens vers des textes que tu as faits et des extraits de ce que tu as écrit.
Mais ça, déjà, ça va pouvoir rassurer tes autres clients qui sont en dehors de cette spécialité en lien avec le côté technique.
Qu'est-ce que tu en penses?
- Oui.
C'est vrai que j'avais un site web là-dessus où j'ai repris un peu deux trois données.
Je n'ai pas un portfolio en tant que tel, mais j'ai une page sur le site qui peut faire office de portfolio avec des réalisations.
Je comptais faire aussi une mise en avant de tout ce qui est un peu les « soft skills »
pour montrer aussi la différenciation entre une personne et une autre.
Parce que quand on n'est pas que rédactrice ou que quelque chose, dem ontrer que c'est justement un plus d'avoir une interconnexion entre différents aspects de mon service.
- Exactement et j'irais vraiment le présenter de façon à ce que l'apporte à ton client directement.
Tu l'as mentionné un petit peu.
Tu peux vraiment élaborer sur bon ok, ça leur prend peut-être moins de temps, moins d'énergie de leur côté, de ne pas avoir à former là-dessus.
C'est vraiment d'aller creuser c'est quoi les bénéfices pour eux et de leur présenter de cette façon.
J'irais avec cet angle avec un beau portfolio.
- Oui.
Merci beaucoup.
- Oui.
C'est super.
Si jamais tu as envie de nous donner un peu plus de détails à l'écrit pour après l'atelier, n'hésite pas à aller dans la section le SAS et moi et Rosalie, on pourra peut-être te faire des petits commentaires de plus sur la page de ton site web que tu as mentionné e t tout.
Je serais curieuse de voir cela.
- Je veux bien.
C'est très gentil.
- Merci d'avoir participé, Tania.
Je vais donner la parole à une prochaine personne.
Donc on a Manon.
- Bon matin tout le monde.
- bon matin manon.
- Moi non plus, je ne suis pas lève-tôt.
Tu n'es pas toute seule.
Et Discord c'est le fun, on peut se mettre en pyjama et se sentir professionnelle quand même.
J'aime cela.
Alors, je vais me présenter vite vite.
Je viens de prendre ma retraite de la massothérapie après 18 ans de pratique et c'est un métier, lors de la première vague de confinement, on a été en retrait très très long et je n'ai pas pu faire de télétravail.
C'est impossible en massothérapie.
Donc, j'en ai profité pour aller chercher de la formation au cégep de Jonquière en stratégie, animation de réseaux sociaux.
Je suis sur le point de finaliser mon diplôme mais, je suis une fille qui a beaucoup de leadership, j'aime ça, plonger, prendre des risques.
J'ai déjà eu un travail, l'année passée, pour une OBNL en tant que gestionnaire des réseaux sociaux, communication.
Je lance mon entreprise en ce moment et j'ai trois soumissions en suspens.
Je constate que les gens, je ne sais pas, hésitent à signer, prennent leur temps et moi, je suis comme ok, mais là, quand est-ce qu'on peut signer.
Je suis coincée là en ce moment.
- J'ai une question pour toi tout de suite.
Est-ce que tu as mis une date limite sur ton offre de services?
- Non.
- première étape, ce serait d'en mettre une.
C'est vraiment un bon outil des fois pour relancer les clients ou quoi que ce soit.
De pouvoir dire : « Bon, on approche de la date. »
Et toi, ça te permet, autant de faire des suivis, mais après cela, de ne peut-être pas attendre après la personne et de savoir un petit peu plus, les prochains mois vont ressembler à quoi.
- Avoir une meilleure prévisibilité dans ton horaire en fait Manon.
Parce que si tu ne mets pas de date limite sur ton devis, ça laisse le message au client qu'il peut revenir vers toi n'importe quand.
C'est qui crée l'espèce de problème où tous les clients arrivent en même temps.
- Ok.
- exactement.
C'est plate des clients qui reviennent quatre mois plus tard et qui disent : « Oui, ton offre que tu m'as faite, j'embarque. »
En mettant une date limite, tu te protèges contre cela.
Pour ce qui est du reste, moi, je serais curieuse.
Autre le fait que les gens, ça traîne un petit peu, est-ce que tu as d'autres problèmes en ce moment au niveau de ton offre de services ou au niveau de?
Si on veut cibler la discussion.
Sinon, on va y aller général.
- Oui.
Non, non.
En effet, vraiment le festival en ce moment m'aide beaucoup à organiser dans ma tête.
Je me sens un peu imposteur et hier cela a été nommé qu'il y avait le syndrôme de l'imposteur qui traînait chez pas mal tout le monde.
Je me dis : « Bon, il y a énormément, c'est très très compétitif le milieu. »
Je vais vraiment m'autoflageller et me dire : « Ben là, check.
Qu'est-ce tu fais?
Pour qui tu te prends ? »
Bref, vous voyez là ça bloque. Ça ne sort pas.
Mais oui, je me suis rendue compte qu'en faisant du réseautage ça rendait cela humain.
Donc là, j'arrive à en parler.
Oui, je peux t'aider.
Mettre la présence sur les réseaux sociaux.
Souvent, ce sont des gens qui ont des petites entreprises, qui ont des produits à vendre, qui ont des clients et je suis comme « Bien oui, je vais t'aider à t'organiser.
Ton image de marque doit être uniforme, ton expérience client va être beucoup plus rapide. »
Mais, rendue chez nous, je suis comme :
« Oh my God, dans quoi je me suis embarquée. »
- Ce que tu ressens en ce moment, c'est tout à fait normal.
J'ai passé par là.
On passe toutes par là à un moment.
Là-dessus, je veux te rassurer.
Je pense que même Alexe est passée par là.
- Tout le monde.
- qu'est-ce tu as dit?
- Tout le monde.
- tout le monde ouais.
C'est ça.
Tout le monde est passé par là.
Donc, là-dessus, je veux te rassurer.
Moi, tu m'as parlé de ce que tu dis à tes clients, l'image de marque, suivi client, etc.
Mais, moi, je serais curieuse de savoir ce qui, peut-être au niveau de ton expérience par le passé ou des choses comme ça, dans ta personnalité, comment tu accompagnes tes clients ou comment tu penses que tu peux te différencier à ce niveau?
Parce que 18 ans en massothérapie, je suis certaine que tu as un super de bon contact avec les gens.
- Bien, je me suis rendue compte que, dans le milieu numérique, le virtuel, moi, ça a été une adaptation qui a été à faire.
Mon cerveau a fallu qu'il s'adapte et je me suis rendue compte que oui, c'est mon gros plus, la chaleur humaine, l'écoute.
J'ai énormément d'écoute.
Je peux aller en profondeur rapidement et identifier la partie émotionnelle et hier, il y en avait une panéliste qui apportait cela, l'émotion dans la réflexion.
Moi, je suis capable d'identifier vite, soit des blocages ou de rassurer les clients et dire : « Oui, je vais te prendre par la main, étape par étape. »
Puis, il y a vraiment beaucoup de présence, donc.
Mais, je ne sais pas à quel point ça, ça a de la valeur.
- Alexe, t'en dirais quoi, toi, de l'autre côté émotionnel, avec les entreprises?
- Ben moi, tu me connais, moi, je dis toujours que gérer une entreprise, c'est beaucoup de gestion d'émotion.
En fait, je pense que c'est Simone Seol là qui avait dit ça dans un carrousel, puis ça m'avait complètement renversé, mais elle disait que pour elle, le succès, c'était apprendre à tolérer des émotions de plus en plus intenses, des émotions et des sensations de plus en plus…
Je pense que beaucoup de gens sous-estiment en fait, l'importance de ce soutien-là, de ce support-là, de cette présence-là chez nos collaborateurs.
Moi, entre autres, je dis souvent à la blague que mon agence de publicité
et 50% de leur job, c'est de m'empêcher d'arrêter les pubs en plein milieu de mon lancement, parce que j'ai eu un moment de panique.
Mais, donc de là, savoir si ça a de la valeur, certainement.
Après, c'est de trouver, en fait, le cadre et les mots pour montrer cette valeur-là
ou peut-être de trouver aux yeux de qui exactement, cette aptitude-là va avoir de la valeur.
- Exactement, donc oui, il y a cet aspect-là, mais le fait que je suis extrêmement organisé, puis là, j'ai mon voisin qui est une grosse entreprise d'impression.
Puis là, lui y invente toutes sortes de produits, puis là, il y a un produit qu'il voudrait vendre, puis c'est le moment.
puis là, je regardais son site web, je regardais son parcours client, mais je me dis : « Oh my God, c'est vraiment désorganisé. »
Puis là, je vois aussi que j'ai des aptitudes extraordinaires d'organisation.
Donc, je suis capable de naviguer autant au niveau organisationnel que, comment dire, l'aspect émotionnel, mais souvent, ce que je vois, c'est l'hésitation des gens.
Et là, c'est là que je me mets à peine que je me dis : « Est-ce que c'est normal dans le processus de vente, que la personne a besoin d'aller décanter ça, ou bien, il faut vendre, puis il ne faut pas les lancer puis l'on tire, c'est la ligne de pêche, puis l'on tire, puis on tire jusqu'à temps que le poisson, il saute dans le bateau.
C'est, ce bateau-là, moi que je trouve en ce moment une grosse zone grise.
- Veux-tu intervenir en premier, Rosalie?
- Non, vas-y Alexe, je suis classée.
- Vas-y, parce que bon, moi, tirée sur les lignes de poisson, je trouve ça tellement horrible que ce soit le genre d'analogie qu'on est, quand on parle de vente.
Parce que bon, je viens de sortir une formation avec un collègue psychologue qui a participé d'ailleurs à la conversation discord de lundi.
Donc, Stéphane Mignon, - Oui.
- Où on parlait, en fait, des types psychologiques et de la persuasion et on s'est basé en fait, sur la typologie du MBTI qui paraît intéressante, mais je ne veux pas trop embarquer là-dedans.
En fait, là où je veux aller, c'est que la quatrième lettre de ce test-là.
Donc, il y a toujours quatre lettres là, vous allez voir ça des fois, même dans les profils Tinder des gens, il y a des gens qui vont les mettre, que je trouve très drôle, ils mettaient INFPENTP ce genre de choses-là.
- Oui, je vois ces choses-là.
- Et en même en gros lettre.
La toute dernière lettre, c'est toujours le J ou le P.
Et moi, quelque chose qui m'a vraiment fait toute une révélation qu'on a créé cette formation-là ensemble.
Stéphane et moi, c'est que moi, je suis P hein, je ne suis pas J.
Et cette dernière classification-là dans le test va beaucoup impacter la façon dont les gens vont réagir à l'urgence, en fait.
Les personnes qui sont J, sont plus décisives et en fait, elles vont ressentir de la joie quand elles passent à l'action.
Ce qui est difficile pour elle, c'est de ne pas encore avoir pris de décision.
Donc, tout le moment qui précède la prise de décision est vraiment difficile pour ces personnes-là.
Alors que pour les personnes P, comme moi, au contraire, on adore se demander, « c'est quoi la meilleure décision », mais on n'aime pas prendre la décision.
Donc, l'acte de prendre la décision est qui va apporter de la souffrance.
Donc la première chose que je soulignerais, c'est qu'en fait, tous les clients n'ont pas les mêmes besoins par rapport à la vente.
Ce n'est pas tout le monde qui va réagir de la même façon ou même méthode.
Il y a des gens comme moi, que, si tu leur mets moindrement de la pression, ils vont se refermer comme une huître.
Il y a des gens qui vont plutôt bien réagir à ça et au contraire, c'est si ton processus de vente est trop lent que ça va les fatiguer, bon.
Comment on fait pour s'adapter à ça?
Ben, à mon avis déjà mettre une date limite sur tes devis.
C'est un peu vers l'avant, dans le sens que mettre une date limite, ce n'est pas une urgence qui est exagérée, hein.
Ça s'explique très bien, c'est-à-dire, j'ai besoin d'avoir une prévisibilité dans mes mandats, mes prix peuvent augmenter dans le temps.
Ce n'est pas logique d'envoyer un devis ou une proposition à un client qui n'a pas de date d'expiration.
Donc déjà, juste ça maintenant, le mettre aux gens un deadline clair.
Ça va beaucoup aider tes paies, si c'est un deadline qui n'est pas trop serré, si tu leur laisses, par exemple, un sept jours ou un dix jours pour y réfléchir.
Ils ne vont pas non plus le ressentir comme une pression qui est indue ou qui est exagérée.
C'est tout à fait raisonnable en fait, comme façon de faire.
Surtout, pour les gens qui offrent des services comme toi qui sont en prestation de service.
Donc ça déjà, ça va améliorer à mon avis la situation, mais l'autre raison, c'est peut-être ta proposition en tant que telle, c'est-à-dire que si tous les bénéfices dont on discute en ce moment-là, par exemple, le fait que t'es hyper organisé.
Mais, juste écrire sur ta proposition, je suis hyper organisée.
Ce n'est pas très persuasif, qu'est-ce que tu ferais Rosalie pour prouver aux clients potentiels de Manon qu'elle est organisée?
Quelle question tu poserais à Manon?
- Excuse-moi, tu m'as demandé, quelle question que je poserai à Manon?
- Ouais, pour essayer de creuser un peu, puis prouver aux gens qu'elle est organisée.
- Parfait.
Ben, en fait, dans ton processus avec tes clients, où est-ce que tu as l'occasion d'être organisée ou comment est-ce que ça nous demande ça, ce côté, organisez-la.
Dans ton processus, la façon dont tu les l'accompagnes.
- Ben, de vraiment avoir une communication claire, d'être à l'écoute de leurs besoins, d'identifier là ce qu'ils sont en train de m'exprimer, même si parfois les mots ne sont pas toutes-là, je suis capable de capités les sous-entendus puis dire :
« Ah ok, donc là, cette personne-là, elle a le besoin de conversion, par exemple, mais pas capable de mettre le mot.
Donc là, je veux dire : « Ok, donc toi, ton matériel est prêt, mais ton organisation est au niveau de l'expérience client, au niveau de la vente. »
Donc là, on va mettre sur, par exemple, la page Facebook, ta boutique Facebook.
Donc, on va mettre le catalogue.
Ah ok, je ne savais pas que ça existait, donc c'est plus dans ce sens-là.
- Ok, parce que ça, ça me semble plus, ben là, je ne sais pas si je le comprends mal, mais ça semble plus être au niveau de la communication ou dans là, tu étais capable de prévoir les besoins ou de comprendre, à ce niveau- là?
Mais ça serait peut-être plus dans cet angle-là où que tu pourrais l'aborder avec ton client et que tu pourrais, en fait, lui communiquer que, justement, tu vas être plus dans la proactivité, dans la compréhension, dans la communication.
Ok, c'est ça, moi, ben peut-être que je me trompe là, au niveau de l'organisation.
Si je me disais : « Bon, peut-être qu'elle a des outils ou des choses comme ça, qui font en sorte que la personne la rendre. »
Puis là, waouh, j'ai plein de…
Tout est déjà mis en place, quoi que ce soit.
Ça aurait pu être mis aussi de l'avant, là, je ne sais pas si c'est ton cas, s'il y a des choses comme ça?
- Oui, j'adore cette discussion- là parce que ça montre, en fait, à quel point on utilise des mots vagues pour décrire ce…
Tu sais, Manon, tu as commencé en nous disant, je suis organisée, puis après ça on te fait parler, puis on découvre, vraiment, ce n'est pas de l'organisation, c'est de l'initiative, c'est de la proactivité, c'est prendre les devants.
C'est souvent des zéros.
Tu comprends ce que je veux dire?
On a tendance à utiliser des mots très vagues pour définir la valeur qu'on apporte aux gens.
Donc, au lieu de dire, ben moi, j'essaie d'anticiper tes besoins, je suis proactive.
Par exemple, j'ai eu un client qui lui arrivait telle situation, j'ai activé son catalogue, ça fait telle différence pour le client.
On utilise des mots qui sont très vagues, en fait.
Puis, il y a une chose avec laquelle je voudrais que tu repartes de notre petite intervention aujourd'hui, c'est ça en fait, c'est d'être plus spécifique, peut-être dans les mots que tu utilises, puis d'aller chercher des exemples comme ceux-là.
- Et je vous remercie beaucoup, c'est super.
- Ça me fait plaisir, merci de ton partage Manon.
- Merci à vous.
- Ben, oui.
Puis Rosalie, tu es dit en forme pour une autre?
- Bah, oui.
- Ben, oui.
- Ben, oui.
On a Manu qui est dans la file d'attente depuis un moment, on va l'inviter.
On ne t'entend pas.
Tu l'entends, toi, Rosalie?
- Non, je ne l'entends pas, je vois des ronds comme si on parlait, mais…
- C'est ça qui… Il est parti Manu?
- Est-ce qu'on m'entend là?
- Oui, on entend.
- Oui, c'est bon, super.
- C'est fantastique.
Bon, moi, ma question concerne un nouveau service que j'aimerais bien lancer.
Alors en fait, je suis copyrighter, donc, j'ai des skills pour écrire hein, disons.
Et j'ai une facilité, en fait, à résoudre les problèmes.
Quelqu'un qui vient avec, je ne sais pas, mon site internet, puis je ne sais pas, il ne me ramène rien.
Ok, bah, regardons et je pose en fait plein de questions qui vont amener à trouver des solutions et ensuite, j'aide la personne à réécrire ses pages par exemple.
Donc, je m'interrogeais sur, comment on peut transformer ça en bénéfice, si vous aviez un besoin de ce genre de service, en gros, c'est de la cocréation quoi.
- Ok ben, je vais te poser ma question préférée de tous les temps.
C'est bon, tu as parlé justement, de la façon que tu es capable d'identifier le problème et tout ça, et puis?
Qu'est-ce que ça peut apporter à ton client?
Que tu fasses ça avec lui?
- Ben, justement, c'est un peu la question.
C'est ça la question…
- Parce que c'est sûr qu'on pourrait brainstormer ensemble, mais je serais, est-ce que c'est un nouveau service que tu me dis, hein?
- Ouais, c'est un nouveau service en fait, ça, c'est apparu à un moment donné
où je cherchais, comment dire, à faire des modèles de restructuration de pages.
Donc, j'ai proposé gratuitement à des personnes de me donner une page de leur site qui veulent revoir, par exemple, la page d'accueil ou la page à propos.
Et de ces personnes-là, j'ai deux personnes qui m'ont dit, bah, « Ouais, tes questions en fait, elles sont hyper pertinentes, j'aimerais bien travailler avec toi pour continuer mon, bah, le reste de mon site quoi. »
Puisque bon, la page d'accueil, c'est une chose, mais j'aimerais bien qu'on voit tout le reste, en fait, toute la stratégie, toutes les autres pages.
- Et pourquoi est-ce que tu penses que ces personnes-là ressentent ces besoins-là?
- Ben, je pense que les questions que je leur ai posées ont soulevé des points auxquels elles n'avaient pas pensé.
Je pense…
- Qu'est-ce que ça à avoir leur rapporter?
Que le fait de penser à des choses que tu leur apportes, des angles qu'ils ont pas pensés auparavant, qu'est-ce que ça peut leur apporter?
- Ben, je prends l'exemple d'une des personnes qui était partie avec une idée de ce qu'elle voulait proposer comme service et au fur et à mesure que je lui ai posé des questions, elle m'a dit, « Ouais, en fait, t'as raison, ce n'est pas du tout ça qu'il faut que je propose comme service. »
Donc, elle a carrément changé de direction pour son offre ou quoi.
- Ok, en fait, il faut savoir, même au niveau stratégique, c'est que, c'est plus que d'aller vers le site web ou quoi que ce soit.
C'est vraiment en regardant le site web et en posant des bonnes questions, tu es capable d'aller chercher justement peut-être, bon dans le cas de cet client-là, d'aller, qu'elle recalibre peut-être ses services ou qu'elle se dirige vers quelqu'un d'autre.
Puis, c'est un aspect très stratégique, très fort.
Qu'est-ce que ça peut lui apporter?
- C'est ça qui m'intéresse, en fait.
- Tout ce qui est stratégique, c'est effectivement vers ça que j'aimerais aller, plus que simplement de l'exécution, on va dire.
Moi, ce qui me branche, ouais, c'est réfléchir la stratégie et voir comment on peut faire en sorte que la personne, bah, ait des meilleures offres, puisse mieux vendre, trouvé les bons clients et cetera, quoi.
- Moi, je vais peut-être….
- Dans le… Oui, vas-y.
- Ah non, vas-y Rosalie, je te laisse poser ta dernière question, puis j'irai après.
- Ouais, j'espère que tu me parles de ce qui te branche toi, mais il faut vraiment le réfléchir dans l'angle de qu'est-ce que ça l'apporte à ton client au niveau des bénéfices.
Parce que oui, t'aimes ça faire ça, ça te fait, ça te branche, mais qu'est-ce qui de l'autre côté à ton client, qu'est-ce que ça lui apporte à lui?
C'est vraiment dans cet angle-là que tu dois le réfléchir et dans cet angle là que tu dois le présenter.
Et parce que, toi, aimé quelque chose, c'est une chose, mais pour lui, les bénéfices, c'est vraiment ça qui va comprendre, c'est vraiment ça qui va y apporter de la valeur.
C'est vraiment important là de ce côté.
- En fait, moi, mon commentaire Manu, c'est que j'ai l'impression que tu es trop attachée au format, que ça va prendre en ce moment.
Donc quand tu nous en parles, tu nous parles beaucoup du fait que tu vas poser des questions, que c'est de la cocréation, tu m'expliques comment ça fonctionne.
Mais, tu n'as peut-être pas encore identifié, c'est quoi la promesse en arrière de ça, c'est quoi les justement, les bénéfices en arrière de ça.
Et moi, je pense que c'est là-dessus que tu devrais communiquer en premier, c'est-à-dire que la forme que ça prend, le fait que l'on regarde ensemble une page de ton site web ou on regarde ensemble quelque chose, puis on y va en cocréation, à mon avis, ça devrait venir dans un deuxième temps parce que je pense pas que les gens vont comprendre la valeur que ça a si tu donnes pas des exemples spécifiques comme celui que t'as donné
à Rosalie un petit peu plut tôt.
- Oui, effectivement, bien, c'est bien, c'est bien là mon problème, je me suis dit que vous auriez peut-être idées.
- Bien, c'est difficile pour nous d'avoir des idées si, toi, t'as pas une idée claire de la personne à qui ça s'adresse dans la mesure où c'est, c'est, c'est cette personne-là qui nous intéresse en fait.
Et là, j'ai l'impression, puis là peut-être que je me trompe, mais j'ai l'impression qu'en ce moment, ton client idéal est un petit peu large dans ta tête.
T'as offert ça gratuitement, ce qui fait que tu as sûrement eu toutes sortes de gens qui sont venus vers toi, mais c'est pas forcément des gens qui voient, qui voyaient la valeur au départ.
C'est des gens qui ont eu besoin d'une preuve avant de voir la valeur.
Ça fait que ces gens-là sont pas nécessairement des bons exemples, du bon public cible, pour ce service-là
parce que sinon ça t'obligerait à toujours donner un échantillon gratuit…
avant que les gens fassent affaire avec.
- Ouais, c'est exactement ça, c'est exactement ça, tu as mis le doigt sur le truc là.
- Ben oui, c'est ça.
- Ah, ben non ce n'est pas du tout ça qu'on veut, évidemment.
- Non en fait, il faut que tu identifies les personnes que tu n'auras pas besoin de préconvaincre.
C'est ça ton prochain défi.
C'est de voir comment tu peux cibler ce service-là pour attirer le genre d'humains qui vont voir la valeur de ce qui vont accorder de la valeur.
- Yes, c'est exactement ça.
Je me disais bien que mon client cible, il était pas tout à fait, tout à fait prêt pour ce truc-là.
- Puis, moi, je dirais que c'est le danger d'offrir des prestations gratuitement quand on n'a pas encore établi la valeur de la prestation.
Quand on a déjà établi la valeur d'une chose, c'est facile de le faire « pro bono ».
Parce que là, on peut dire à la personne : « Je te fais un don de…
Voici la valeur du service. »
On est vraiment, on « frame » rapidement, c'est quoi la valeur que ça a.
Mais, quand on offre nos compétences gratuitement pour tester quelque chose, ben crime, on attire pas des clients cibles qui sont nécessairement alignés, qui voient la valeur.
Ce n'est pas un test qui va être si utile que ça d'un point de vue, en tout cas, vente.
D'où le fait que moi, j'encourage tout le temps les gens à demander un paiement même si c'est un peu moins élevé, même quand ils font un beta, même quand ils sont en train de tester un service.
Puis Rosalie, je sais que toi, t'as beaucoup expérimenté
ça dans la dernière année, de demander un montant pour quelque chose que t'avais encore jamais expérimentée.
C'était ça, au début, pour toi, la rédaction de proposition.
- Exactement, oui.
Puis, même récemment là, je suis en train de lancer un nouveau service, puis j'avais dit à la personne, j'avais fait un petit prix là, j'ai dit, c'est vraiment un petit prix, mais voici ce que je pense demander pour ce service-là.
Puis, après ça, bien après avoir vu ses résultats, après avoir vu où est-ce que j'ai réussi à l'amener, ben on a réussi à aller les deux ensemble, parce qu'on a travaillé ensemble, ben, j'ai réalisé qu'il y avait beaucoup plus de valeur.
Donc, ça m'a permis aussi de réajuster mon prix en conséquence.
- Voilà.
- Fais que c'est un exercice à faire, puis de le dire, de dire, regarde, je te le fais, je te fais une offre spéciale, c'est une offre en lancement ou quoi que ce soit.
Ça peut vraiment t'aider à augmenter aussi la valeur perçue.
Parce que si tu le fais gratuitement, ben, ils ne vont vraiment pas accorder au moins la valeur que c'a là, à ton service.
- Tu dois leur prouver.
- Ouais, mais alors en fait, c'est cette idée de service, elle est, elle est venue de ces deux, les demandes gratuites, c'était pas du tout pour ce service-là, c'était pour un autre truc complètement à côté.
Et les demandes des personnes, c'est elles qui m'ont inspiré en fait cette idée de sortir ce service puisque, visiblement, il y avait vraiment un besoin quoi.
- Ouais.
- Donc effectivement, j'avais fait des trucs gratuits, mais c'était pas du tout pour tester ce service là.
En l'occurrence, quand je suis allée plus loin avec, avec les personnes, j'ai facturé, j'ai facturé moins cher que ce que je facturerais normalement parce que c'était pour moi une manière de tester euh de tester mes compétences là-dessus, de voir ce qu'on pouvait faire et cetera.
Mais, oui là, je suis tout à fait d'accord avec ce que, ce que vous dites toutes les deux :
il faut pas, il faut pas tester ces services de manière gratuite parce que là, c'est sûr que que tu attires pas les bonnes personnes quoi.
- Ouais, absolument, puis je pense que t'as quand même une job à faire de, de, de le déterminer en fait, c'est qui les personnes qui vont être prêtes à payer pour ce service-là, du premier coup, sans avoir eu un échantillon.
Euh, voilà.
C'est le défi que je te lance, Manu, parce que je pense pas qu'on peut t'aider à approfondir plus si, toi, tu viens pas spécifier un petit peu plus à qui tu t'adresses.
- Ouais, je pense que, je pense que le gros boulot est là, effectivement.
Il faut que je trouve, il faut que je trouve qui ça pourrait intéresser.
- Mais c'est correct, c'est correct que ça prenne du temps, c'est correct que ton prix et ton offre évoluent dans le temps aussi hein.
C'est quelque chose que j'aime rappeler aux gens-là, tu sais, l'entrepreneuriat, c'est des essais erreurs, c'est des tests, c'est de se mettre en mode expérimentation.
Fait que bonne expérimentation, Manu.
- Merci beaucoup à toutes les deux.
- Merci.
Penses-tu, Rosalie, qu'on a le temps de faire une dernière personne dans les dix minutes qu'il nous reste?
- Je pense que oui.
- C'était quand même une question rhétorique, un petit peu.
- Ouais, moi, je pense que oui, on a des mains encore de levées, ouais.
- Ben oui, j'ai invité Orlane sur scène.
- Bon matin, bon après-midi, Orlane.
- Ouais, on sait comme pas, il est quelle heure.
Avant d'entendre leur douce voix.
Donc, Orlane, on ne t'entend pas, en ce moment, on va te laisser un petit 15-20 secondes pour essayer de régler ton problème de micro.
Si on t'entend pas dans 15-20 secondes, je vais faire parler Victoria, qui est la prochaine en fait sur la liste.
Donc, on va voir si Orlane est capable d'activer son micro.
Donc encore une dizaine de secondes.
Stressant hein, on se sent comme dans Fort Boyard.
Donc, malheureusement, je pense que, je pense qu'Orlane a un problème technique avec son micro.
Donc, je vais faire monter sur scène Victoria.
Je m'excuse, Orlane, mais comme il reste juste dix minutes, je veux pas perdre trop de temps sur la tête.
- Bonjour Victoria, est-ce qu'il y a de ton côté.
Oui, on t'entend.
On t'entend pas très bien, je sais pas ce qui te passe.
- On entend du bruit.
- On entend du bruit, mais on t'entend pas parler, Victoria.
On t'entend, mais vraiment très, très faiblement.
- Je vais essayer de crier alors.
Comme ça, ça va mieux?
- Oui.
- Donc, est-ce que tu peux nous parler un petit peu de ce que tu fais, Victoria?
- Alors, je n'ai pas dit mon… alignement.
Donc, j'aide les femmes entrepreneurs qui sont en pré ou post burn-out à se réapproprier leur vie et repasser du côté épanouissement aussi bien au travail que personnel.
Et ma problématique, c'est surtout que, jusque-là, j'ai cadré mon client en me disant si je parle d'épanouissement, il faut qu'il y ait un niveau rentabilité et donc, j'étais dans le, plus tu vas être épanouie, plus tu vas faire du chiffre.
Mais, en vrai, c'est pas vraiment ma vraie promesse vu que moi, la vraie promesse, c'est tu vas kiffer ta vie et tout va bien se passer.
Et là, je suis dans une phase où je bloque parce que j'ai l'impression que ça se vend moins facilement que fait du chiffre en business.
- C'est totalement vrai que ça se vend moins facilement et je peux même t'expliquer pourquoi.
Moi, il y a un principe que j'adore en économie comportementale qu'on appelle la matrice des bénéfices.
C'est une matrice qui permet d'identifier, en fait, à quel point il est probable que les gens passent à l'action, que les gens prennent une décision ou fassent une action précise.
Et c'est une matrice dans le sens que, tu dessines une croix sur une feuille de papier, là, et là, tu vas avoir deux axes, on s'entend, tu vas avoir un des deux axes qui est lent ou rapide et tu vas avoir un autre des axes qui est abstrait ou concret.
Après, je vais la publier dans le, dans le chat pour que les gens puissent la voir là, là, tout de suite, j'ai pas le temps.
Mais, donc, lent, rapide, abstrait, concret.
Et en fait, ce qui va déterminer la facilité du passage à l'action, c'est que plus le bénéfice est rapide et concret, plus le plus les gens ont envie de penser à l'action.
Mais, quand le bénéfice est lent et abstrait, ou il peut être concret et lent, ou bon et cetera, quand il y a pas les deux éléments, le passage à l'action est vraiment plus difficile.
Ce qui se passe dans ton cas, ce que tu promets, c'est de l'épanouissement.
L'épanouissement, c'est très abstrait et souvent, c'est un travail qui demande du temps.
Est-ce que tu es d'accord avec moi?
- Les séances de deux heures, donc sur six semaines, j'ai des clients qui passent de « Je déteste ma vie » à « J'adore, mon entreprise est redevenue mon cocon » et j'adore ma vie.
- OK, puis quand tu le vends, tu présentes ça comment?
- Bah, je l'assume vachement moins.
J'ai, jusque-là, j'ai vraiment vendu beaucoup le « Viens voir parce que quand tu sentiras bien, tu vas vendre plus » et vraiment, bien, ça colle plus du tout avec ça parce que je me rends compte que, et ce que j'aime faire et ce pourquoi, quand ça colle avec des clients, ça fonctionne, c'est vraiment, j'ai les clients avec qui ça fonctionne le mieux, c'est les clients « Je déteste ma vie », enfin.
En fait, c'est, tu passes du noir au blanc quoi, tu passes de l'ombre à la lumière, c'est vraiment ça.
Mais, je n'ai pas les mots et je n'arrive pas à trouver la ligne directrice pour justement pouvoir avoir les vrais mots pour dire « Tu passes de ça à ça ».
Je sais pas si c'est clair ce que je dis?
- Oui, ben pour moi, c'est clair.
Ça me semble assez clair.
C'est, dans ta tête, c'est qui ta cliente idéale, c'est quoi son problème, où est-ce que tu vas l'amener?
Euh, mais comme Alexe l'a dit à travers la matrice, le bénéfice est peut-être trop abstrait ou trop lent.
Je dis trop, c'est sûr qu'il y a moyen de le vendre aussi, mais ça va être plus dur de faire passer à l'action.
Fait que oui, c'est clair, ton client idéal, mais c'est quoi les bénéfices pour eux?
La façon tu le présentes, ça pourrait t'aider à faire passer à l'action plus rapidement.
Puis Alexe, tu peux me contredire si c'est le cas là, mais c'est ça, je pense que le client idéal est bien… dans ce cas-ci.
- On t'écoute, Victoria, mais on t'entend pas très bien.
- Oui, mais du coup, je disais oui, mon client idéal, il l'est, maintenant euh, que je le ramène, c'est clair que cette notion d'abstrait…
parce que, sinon, fatalement… beaucoup avec les mêmes, les mêmes cadres, et donc on va pas parler de la même chose.
Mais, « That is the question ».
- Ben en fait.
- Vas-y, Alexe.
- Bah, en fait, c'est, c'est, c'est une fois que tu as pris conscience de ce problème-là, il n'y a pas 36 000 solutions là.
Tu sais, en économie comportementale, quand on veut faire passer les gens à l'action, puis ils sont dans le mauvais cadran, c'est-à-dire que le bénéfice est lent et abstrait, ce qu'on va faire, c'est qu'on va essayer d'ajouter des bénéfices rapides et concrets à notre.
Euh, puis là, ça peut prendre toutes sortes de formes là, bon les cas qui sont étudiants en économie comportementale, c'est plus des grosses compagnies, fait que ça va être par exemple bon quelque chose qui est très difficile de faire, c'est faire épargner les gens.
Pourquoi c'est difficile faire économiser de l'argent aux gens?
Bien parce que c'est lointain dans le temps et c'est souvent abstrait.
On comprend pas très bien qu'on va pouvoir faire dans le futur avec cet argent-là.
Donc là, il y a des applications maintenant d'épargne qui vont aider les gens à fixer leur objectif, qui vont envoyer des petites célébrations aux gens, tous les jours, pour les féliciter, qui vont bon.
Maintenant, si t'as demandé, toi, dans la forme que tu donnes à ton service, comment tu peux faire pour ajouter des bénéfices qui sont concrets et rapides.
Sinon, tu vas éternellement avoir de la misère à vendre ça, en fait.
À mon sens.
- Oui, bien oui, du coup, ça peut être un genre de challenge ou ce genre de choses sur x jours et avoir un objectif bien précis.
C'est de ça que tu parles?
- Exactement, c'est beaucoup plus facile de vendre un challenge sur x jours, en premier, en tout cas, pour faire la preuve aux gens de ton expertise.
Puis là, parce que les gens vont voir la valeur plus rapidement que de vendre immédiatement peut-être le gros service que tu as en tête.
Ça, je trouve que ça va bien, ça va bien terminer la petite session d'aujourd'hui parce que, bon, les gens ont parfois l'impression que le, que le « pricing » de valeur, c'est juste du « high ticket », c'est-à-dire que c'est de mettre un gros prix sur quelque chose sous prétexte que ça a de la valeur.
Mais, c'est pas ça du tout, le « pricing » de valeur, c'est d'essayer vraiment de se mettre à la place de notre client pour comprendre c'est quoi la valeur que lui perçoit.
Puis des fois, quand la valeur est plus basse, qui est ici le cas parce que tu essaies de vendre de l'épanouissement et c'est trop abstrait, il y a beaucoup de gens qui comprennent pas ce que c'est, ben là, le secret, c'est peut-être de trouver un autre produit ou un autre service que tu peux offrir avant qui va être moins cher, qui va être plus aligné avec la vision de valeur, puis qui va te permettre après de faire grimper les gens vers ton autre produit.
- Perfection du moment que je rêve donc merci beaucoup pour ça.
- Ça me fait plaisir.
- C'était un peu difficile avec l'audio, mais on s'en est quand même sorti.
- Oui, quand même.
- J'ai augmenté son volume, mais je ne sais pas si ça a marché juste pour moi ou tout le monde, mystère?
On verra, mais voilà Rosalie, il est déjà 9 h 00.
- Déjà, ça a passé vite.
- Ça a passé vite.
Donc, les gens, si vous voulez en apprendre plus sur Rosalie qui est cette personne introvertie qui réussit quand même à vendre ses choses, vous irez voir son kiosque où elle vous réserve un petit trésor bien intéressant.
Dans mon cas, vous allez continuer de me voir et de m'entendre pendant le festival puisque j'anime une couple de panel et je donne aussi un atelier vendredi matin.
J'espère que vous allez être dans mon atelier vendredi.
D'ici là, moi, je vais me sauver, je vais aller préparer tranquillement la technique pour l'atelier de tout à l'heure.
Rosalie, un mot de la fin?
- Eh b-en, mon Dieu…
- Un conseil, une réflexion…
- Merci tout le monde d'avoir été là!
En fait, je vais aussi dire, je vais rester dans le SAS s'il y a des gens qui ont de petites questions auxquelles je peux répondre et aider.
Mon conseil, c'est sûr, c'est de commencer à donner plus d'amour à votre proposition de service, commencez à la traiter comme une page de vente, puis s'il vous plaît arrêtez d'envoyer juste un prix, vous allez voir ça va tellement vous apporter sur tous les aspects de votre entreprise.
- Merci Rosalie.
- Merci beaucoup!
- Bon festival à tout le monde.
❤️ par SousTitreur.com