Transcription de l’atelier n°3

Mélanie, Lauriane et Laura sont bien connectées.

Salut les filles, ça va bien?

  • Bonjour!
  • oui, et toi?
  • Bien, oui.

Ça va très bien. Un peu fatiguée, c'est sûr.

Avec l'intensité du FWCC dans ma vie et dans mon horaire, mais ça va quand même très bien.

Je suis contente d'être avec vous ce matin.

C'est tout le temps plaisant les petites jasettes matinales parce que je peux être en couettes et en pyjamas et personne ne s'en aperçoit.

Donc, j'ai fait les petites annonces pendant que les gens se connectent et on va commencer vers huit heures trois.

Donc, bonjour à tous.

On est à mi-chemin du festival, donc après aujourd'hui, on va en avoir plus que la moitié de fait.

C'est fou! Ça passe vraiment vite.

Les rediffusions, donc les enregistrements des deux premières journées du festival sont maintenant disponibles dans tous leurs formes et formats, donc vous pouvez aller les écouter sur notre podcast éphémère, Les Ondes, ou vous pouvez aller regarder les vidéos.

Tous les liens, toutes les informations pour les enregistrements sont au même endroit sur notre fil d'Ariane que vous pouvez visiter au www.festivalweb.cc/ariane et ça va vous amener à la bonne page où

vous allez trouver tous les liens vers les enregistrements.

On vous invite aussi à visiter les kiosques virtuels de nos océanographes, Mélanie, Laura et Lauriane qui sont avec moi, aujourd'hui, ont préparé de très beaux kiosques pour vous, d'ailleurs, si vous voulez aller les regarder tout à l'heure.

Le lien est aussi sur le fil d'Ariane, vers les kiosques.

Je vous encourage, aussi, à faire une contribution volontaire, si ce n'est pas encore fait.

Donc, on est en train de vous préparer tout un atelier derrière les coulisses qui va être réservé uniquement au contributeur, dans lequel on va montrer, un peu les dessous de l'organisation de l'évènement.

On a sorti toutes sortes de choses, un petit peu croustillantes, qu'on peut montrer aux gens pendant cet atelier.

Entre autres, on va vous donner un aperçu des statistiques du questionnaire d'entrée.

Donc, vous allez pouvoir voir de quels endroits dans le monde viennent les moussaillons.

Vous allez pouvoir voir comment les gens sont répartis dans les différents équipages, tout ça.

On va vous montrer aussi tout notre processus pour la programmation, pour éviter de nous inviter.

On va vous faire rentrer dans la notion du festival.

Donc, vraiment, je vous encourage fortement, si ce n'est pas déjà fait, à donner une contribution volontaire.

Le montant minimal, c'est cinq dollars.

Pour avoir accès à cet atelier, encore là, le lien est dans le fil d'Ariane.

Voilà. Je pense qu'on est prêt à commencer.

Il est huit heures trois.

Pour débuter en beauté, en fait, je vais demander aux trois femmes qui sont avec moi, ce matin, de se présenter à tour de rôle.

En commençant par Mélanie, puisque c'est toi la première que je voie au coin de mon écran.

Mélanie, salut.

  • Salut!

Je veux juste dédouaner ma voix d'enrhumée, ce matin.

J'espère que vous allez bien.

Je suis en vacances et enrhumée, mais tellement fière d'être avec vous ce matin pour discuter.

Je suis vraiment contente. Super.

Puis, Mélanie, peux-tu nous en dire un petit peu plus sur toi.

Qu'est-ce que tu fais? C'est quoi ton expertise?

  • Oui.

En fait, moi, je suis stratège en Marketing Web.

Donc, concrètement, ce que je fais, c'est que j'aime accompagner des PME et des entrepreneurs individuels dans tout ce qui est la stratégie Marketing à haut niveau.

Donc, j'aime aller voir les fondements de l'entreprise, le positionnement, comment Maximiser la visibilité, comment dépenser aussi son budget Marketing, parce que ça va vite.

Les dépenses, donc, j'accompagne vraiment à haut niveau.

Souvent, ça va descendre, aussi, avec la création de contenu, qui est un peu mon occupation favorite.

Donc, j'ai accompagné beaucoup de PME à faire le virage, c'est-à-dire à arrêter de dépenser des milliers de dollars dans des publicités imprimées, pour vraiment commencer à créer, justement, du contenu pour connecter différemment avec leur audience.

Grâce, justement, au Marketing entrant.

Donc, c'est vraiment à ce niveau là que j'aime accompagner.

Depuis deux ans, j'ai vraiment pris un virage pour rejoindre, aussi, les entrepreneurs individuels.

J'ai beaucoup de plaisir à accompagner les femmes entrepreneures.

Si vous avez déjà passé sur le kiosque, vous allez voir que je m'adresse spécifiquement aux femmes entrepreneures avec mon questionnaire d'archétypes.

Donc, ça représente, un peu, les femmes que j'accompagne : c'est quoi les types d'entrepreneures, créatrices de contenu?

C'est quoi l'angle-mort?

Dans le fond, c'est ce que j'aime, aussi, aller développer avec elles.

Dans le fond, mon parcours, en fait, j'ai toujours été vraiment passionnée, depuis que j'ai découvert que ça existait au secondaire.

L'équivalent en France : au lycée. Donc, je suis allée étudier là-dedans.

J'ai travaillé dans le monde corporatif, aussi, dans le monde des banques.

Donc, c'est très corpo-beige.

Peut-être un petit peu moins stimulant pour moi, pour mon esprit plus créatif.

Après mon congé de maternité, je suis allée travailler dans une entreprise en développement logiciel, où j'ai découvert le Marketing, mais au niveau de la PME, ou des entrepreneurs individuels.

Vous savez, on touche à tout. On doit apprendre tout.

C'est vraiment ça qui m'a donné

la pique de vouloir fonder mon entreprise qui s'appelle SNAP!

Marketing. C'est un peu ça le portrait, je dirais.

  • C'est un bon portrait.

J'aime ça.

On va avoir une belle diversité des parcours et des expériences, ça va être intéressant.

  • Laura, c'est toi la deuxième sur la liste.

Veux-tu y aller?

  • Oui, certainement.

Je suis stratège réseaux-sociaux et formatrice en plusieurs domaines, bien entendu.

J'ai démarré mon entreprise en 2019, mais je travaille dans le domaine des communications Marketing et réseaux-sociaux depuis tout près de dix ans, maintenant, ce qui ne me rajeunit pas, mon Dieu!

Dans mon entreprise, j'ai deux chapeaux, en fait.

Je gère et je rédige pour les réseaux sociaux de clients.

Allant de l'organisation gouvernementale à la PME, en passant par les entrepreneurs individuels, que j'aime beaucoup, aussi, comme Mélanie.

Et, bien sûr, je suis formatrice en stratégies réseaux-sociaux pour les entrepreneurs et responsable des communications et j'ai une nouvelle formation qui sort bientôt, qui prend, en ce moment, beaucoup de mon espace mental.

  • On ne soupçonne pas à quel point ça prend de l'espace mental avant de le faire.
  • Non.

Exactement.

Je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi prenant, mais en même temps, j'ai autant de plaisir à le faire que le côté prenant.

C'est vraiment plaisant. J'adore ça.

  • Juste une petite parenthèse pour dire aux gens, ceux qui nous écoutent en ce moment, si vous avez envie de nous partager, vous aussi, qui vous êtes, en deux trois mots, où vous êtes dans le monde, vous pouvez écrire dans la section « Flood, radar et atelier » qui est juste au-dessus de Radar et atelier.

Comme ça, on va pouvoir avoir une idée, un petit peu, de notre audience.

Il y a Bianca qui dit dix ans ne te rajeunit pas.

Quarante-cinq ans en communication, ici, et toujours active en création de contenu.

  • Bravo!

J'adore.

  • Donc, tout va bien, Laura.
  • oui!
  • Lauriane, de ton côté?
  • bonjour à tous, ou « hello!

Coucou ! », comme j'ai l'habitude de commencer mes publications Instagram.

Comme Mélanie, ça fait très longtemps que je suis tombée amoureuse du Marketing.

Je l'ai découvert quand j'ai été en quatrième et je voulais être attachée de presse de Michael Jordan.

Alors, ne me jugez pas, c'est par là que je suis arrivée.

Mais, au final, j'ai continué mes études dans le Marketing.

J'ai été chef de projet et, c'est vraiment un poste où on peut vraiment toucher à tout.

Je faisais de la refonte de site web, de l'« AdWords », du ICO, de la création de contenu, etc.

C'est vraiment la création de contenu qui me plaisait le plus.

Mais, le problème quand on est chef de projet, c'est qu'après, on monte en responsabilité et on se retrouve beaucoup à faire des réunions.

J'ai essayé de changer de travail pour retourner à mon amour de la création de contenu et recommencer à mettre les mains dans le cambouis.

Mon plan avait plutôt bien fonctionné, mais ma responsable est tombée enceinte.

Donc, elle est partie.

Les gens se sont dits ça ne sert à rien de recruter quelqu'un, puisque Lauriane a déjà été chef de projet, elle va le redevenir.

  • Oh!

Non!

  • C'était le retour des réunions extrêmement ennuyantes.

Après ça, il y a eu la fameuse pandémie. Un petit épuisement de mon côté.

Je me suis lancée dans l'entreprenariat en 2020.

Je me suis lancée, parce que j'ai, aussi, découvert pendant la pandémie qu'il y avait plein d'entrepreneurs qui avaient des projets absolument géniaux, mais qui ne connaissaient pas les bases du Marketing qui leur permettraient de donner encore plus d'ampleur à leur projet.

Du coup, c'est ça que je fais.

J'aide tous les entrepreneurs qui ont des projets que j'adore, à développer une stratégie Marketing, une stratégie de communication, dans laquelle elles se sentent vraiment bien.

Je combats fermement que l'idée que le marketing, c'est de la manipulation.

  • Génial!

On va peut-être avoir l'occasion d'en parler.

On commence à avoir quelques belles réponses dans la section « Flood ».

On a Stéphane Migneault qui est là, qui est un psychologue et qui a discuté avec nous au premier salon Discord lundi.

On a Roxane Nadeau, qui sera sur le panneau de vendredi, sur le futur de la création de contenu.

Maude Lamont, qui est rédactrice, Geneviève, qui dit que Mélanie produit un superbe programme audio à la demande.

Il y a Sara, qui est photographe portrait.

On a Sara-Juliette, professionnelle des communications depuis onze ans à Québec, dans le numérique depuis neuf ans.

Je ne vais pas tous les lires, mais on a vraiment une belle audience de collègues, pas juste de débutants, ce matin.

Ça va être vraiment intéressant, parce que le concept, ce matin, chère audience, c'est de vous faire participer.

Donc, on a ici trois personnes qui s'y connaissent bien en Marketing entrant, en réseaux sociaux, en stratégies.

On a envie de discuter avec vous, donc, on vous proposerait de poser des questions à nos panélistes.

Ces questions peuvent être posées par écrit.

Donc, vous pouvez écrire dans « Flood, radar et atelier », ce serait quoi votre question pour les trois femmes qui sont avec moi et elles seront libres de vous répondre.

Mais, je vais privilégier ceux qui lèvent la main et qui sont prêts à venir sur scène avec nous pour poser leurs questions de vive-voix.

Donc, si tu as envie de poser ta question de vive-voix, tu peux lever la main dans la salle sur Discord et je vais te donner la parole.

Tu vas pouvoir venir t'exprimer sur le panneau en notre compagnie.

Sinon, tu peux poser ta question à l'écrit, dans la section « Flood » et je vais me contenter de la lire, mais on va vraiment privilégier les personnes qui ont la bravoure de venir nous parler.

Voilà.

Qui font preuve du courage nécessaire pour lever la main.

Donc, on va y aller comme ça.

Mais, pour commencer, puisqu'on a un mot qui a été prononcé par Lauriane, qui peut faire une bonne première question d'entrée, pendant que les gens se dégênent.

Lauriane, tu as dit que tu étais convaincue que ce n'était pas de la manipulation.

  • Parfait.
  • pourquoi?

Est-ce que beaucoup de gens pensent que c'est de la manipulation, à ton avis?

  • En fait, il y a vraiment eu une espèce de gros ras-le-bol, plus parce qu'il y avait toutes ces choses, où on nous poussait à acheter des choses dont on a pas vraiment besoin ou qu'on aime pas.

On a réduit le Marketing à tout ce côté manipulation, à on essaie de comprendre les gens pour leur vendre des choses dont ils n'ont pas besoin, alors qu'en fait le Marketing, c'est beaucoup plus large que ça et ça fait vraiment partie des retours que j'ai.

Par exemple, je pense que toutes les personnes présentes ont peut-être expérimenté, mais le mot Marketing fait peur, alors que le mot communication est très atractif.

Tout le monde a envie de faire de la communication, personne n'a envie de faire du Marketing.

Le Marketing, je trouve, pourtant, que c'est une discipline très complète, qui va de l'étude de marché à mieux comprendre ta personne, à réussir à lui faire un beau message.

On est d'accord que j'oublie énormément de choses dans le processus, mais vraiment, c'est quelque chose qui m'a vraiment choquée quand j'ai commencé à parler de Marketing, c'est qu'il y avait beaucoup de gens et d'ailleurs, mes parents en premier, qui pensaient que c'était de la manipulation, juste le Marketing.

  • Très intéressant.

Laura, Mélanie, est-ce que vous sentez ça aussi, de votre côté?

  • Ce que je sens, surtout, je dirais, c'est que…

Est-ce que tu voulais y aller Mélanie?

  • Non, vas-y.
  • Ce que je sens, surtout, je dirais que c'est du côté des entrepeneurs, il y a énormément d'entrepreneurs qui ont la crainte de passer pour des, sans préjugés envers les vendeurs de voiture, mais qui ont la peur de passer pour un vendeur de voiture.

Ils se disent je vais en avoir l'air, je vais trop insister.

La crainte est beaucoup là.

C'est beaucoup de défaire cette espèce de crainte-là.

La peur de déranger, la peur d'avoir l'air insistant et de montrer les différents angles, dans le fond, via lesquelles on peut travailler pour parler de ces produits, parce que si on en parle pas, on ne les vend pas non plus.

C'est vraiment une grosse crainte que je remarque chez mes clients et chez tous les entrepreneurs que je rencontre.

  • C'est ça que j'ai remarqué.

C'est beaucoup une question de personnalité et dans quelle industrie on se trouve.

Il y a certaines personnes qui n'ont aucune gêne à appeler les choses comme elles sont, comme du Marketing, de la promotion, de la publicité.

Il y a certaines industries, où c'est un peu mal vu, donc on va justement choisir des mots un petit peu plus doux comme communication, même si finalement, c'est du Marketing.

Donc, je pense que ça dépend, vraiment, dans quelle industrie on se trouve, mais c'est vrai que, souvent, les gens ne sont pas très à l'aise, surtout au niveau des entrepreneurs individuels.

Il y a des mots qui sont plus percutants que d'autres.

  • Très intéressant.
  • absolument.
  • On a Stéphane qui a levé la main pour venir parler avec nous.

Je vais le faire monter sur scène. On va lui donner la parole.

Salut Stéphane, ça va bien?

  • Très bien, merci et vous?
  • oui, très bien.
  • Très, très bien.
  • Alors, ma question, en fait, j'aime beaucoup le réseau social Linked In et puis, je publie deux fois par semaine depuis, environ, trois ans, peut-être un peu plus.

Puis, on dirait que Linked In a changé, peut-être, des règles du jeu.

Peut-être que règles du jeu, le mot est fort, mais peut-être des algorithmes.

Je ne sais pas comment appeler ça. Je ne suis pas dans le domaine.

Bref, par exemple, il y a deux ou trois ans, je faisais une publication.

Elle pouvait être vue par 7000 personnes et j'ai trouvé que ça a diminué beaucoup dans les deux dernières années.

Qu'est-ce qui a changé avec LinkedIn, au juste?

Puis, j'ai plusieurs questions.

À une certaine époque, voilà deux ou trois ans, on essaie de faire des publications les plus longues possibles.

On avait le droit à 1 300 caractères, si je me rappelle bien.

Là, on peut faire plus long.

Est-ce que c'est encore valable?

Est-ce qu'on gagne à faire des textes plus longs ou on peut performer même avec une publication qui est plus courte?

Désolé, je pense que j'ai deux questions en une intervention.

  • Moi, ce que je pense, c'est qu'il y a peut-être plusieurs choses, déjà, là-dedans.

C'est sûr que les algorithmes de toutes plateformes confondues, les algorithmes vont changer, même très très régulièrement, ils vont se peaufiner, ils vont s'améliorer.

C'est même possible d'entraîner les algorithmes, chacun pour soi, pour s'assurer de voir du contenu qui nous intéresse, donc de fournir un feedback, que ce soit en donnant des « Like » à ce qu'on aime, ou en masquant des publicités qui nous intéressent moins, c'est possible de le faire sur LinkedIn sans donner de feedback négatif au créateur.

Donc, il y a peut-être une question d'algorithme, mais je pense que c'est une question aussi de…

sur LinkedIn, en fait, depuis les dernières années, il y a eu un engouement pour LinkedIn.

On fait juste penser, même Alexe, je pense que c'est ton cas.

Toi, tu es embarquée sur LinkedIn à un moment.

Ça ne fait pas très longtemps, il me semble que tu es sur LinkedIn.

  • Non, ça fait peut-être deux ans.
  • C'est ça.

Donc, les gens boudaient un peu LinkedIn et là, il y a une espèce d'engouement.

Donc, c'est sûr qu'étant donné qu'il y a de plus en plus de créateurs, c'est certain que l'espace se raréfie, un peu.

Il y a peut-être de ça.

Ça peut être vraiment une série de facteurs.

Après ça, pour la longueur…

Comment?

  • Ça a bien du bon sens.
  • Plus de gens qui publient, c'est un détail que j'avais oublié.
  • Il y a aussi, tout dépend de certains domaines, peut-être, des domaines aussi qui ont plus de gens, de créateurs, dans ces domaines-là, je sais qu'il y a des domaines qui sont carrément…

qu'il n'y a pas beaucoup de créateurs dans ces domaines-là, mais, bon, ça dépend aussi de votre domaine, de ce que vous publiez et tout ça.

Est-ce que quelqu'un veut compléter ma réponse, peut-être?

  • En fait, si je peux compléter, je dirais que, pour la longueur, en fait, du moins, moi, j'ai remarqué qu'il y a de plus en plus de publications qui sont un peu plus courtes.

J'ai l'impression qu'on peut aller de façon plus concise à amener notre point, à amener notre réflexion et tout ça.

L'objectif en fait, je pense qu'on peut l'atteindre en moins de caractères.

Je pense qu'il y a peut-être aussi un effet, avec tous les types de contenu, raccourcissent au niveau de la durée, si on pense juste aux Reels ou aux TikTok, l'attention, elle est captée très rapidement.

On scroll vite là, comme utilisateur.

Donc, je pense que ça a impacté aussi LinkedIn.

Avant, sur LinkedIn, tu sais qu'on accordait plus notre temps à lire les publications et peut-être que, justement, notre attention raccourcit finalement sur toutes les plateformes.

D'après moi, ça doit impacter, aussi, les utilisateurs sur LinkedIn.

  • Absolument.
  • Pour compléter juste ce que disait Mélanie, justement sur le fait qu'on ait moins d'attention, il ne faut pas oublier, aussi, je pense que ça vaut pour tous les réseaux sociaux et de manière générale toutes les plateformes, qu'on est dans une année actuelle post-pandémie et du coup, les gens ont de moins en moins de temps, en fait, pour les plateformes.

Si on est s'est lancés il y a deux ans, on était en pleine pandémie, la moitié des gens passaient la plupart de leur temps de travail avec LinkedIn d'ouvert quelque part sur leur onglet.

Maintenant, c'est beaucoup moins le cas.

C'est aussi quelque chose à prendre en compte.

  • Oui.

Absolument.

  • Il y a la saisonnalité, aussi.

Je sais que Stéphane, vous parliez depuis deux ans.

Mais quand même, en ce moment, c'est certain que les gens sont moins à l'écoute.

On le remarque, je pense, tout le monde, sur nos statistiques.

  • Oui, c'est l'été!
  • En plus, il y a un festival qui fait une petite éclipse médiatique.
  • Oui.
  • Super.
  • Donc, il n'y a personne en ce moment qui a levé la main pour nous parler de vive-voix.

Du coup, je vais lire une question qui a été posée à l'écrit, qui est une question de Mel Rodrigue, qui nous dit : comment faire un tunnel de vente avec différentes plateformes?

Peut-être qu'elle veut des exemples.

En fait, elle nomme TikTok, Facebook, Instagram.

Genre, quand tu fais un tunnel de vente, est-ce que ça change selon la plateforme d'entrée?

Qu'est-ce que vous en pensez, les filles?

  • En fait, c'est qu'on va amener, finalement, les plateformes, c'est des plateformes de diffusion, pour diffuser notre message et amener vers quelque chose.

Je pense qu'il n'y a pas vraiment de, dépendamment de la stratégie, à brûle-pourpoint, comme ça, ça dépend vraiment de chaque situation.

Mais en fait, pour moi, ce sont des endroits où on diffuse, par exemple, un outil gratuit ou une offre express par exemple, dépendamment de c'est quoi votre tunnel.

Mais après ça, c'est sûr que chaque plateforme, on ne s'adresse peut-être pas nécessairement à la même audience, donc on peut adapter aussi les messages, mais pour moi, les réseaux sociaux, c'est comme une entrée.

C'est comme notre vitrine de magasin.

Donc, il en existe plusieurs, selon les plateformes.

On peut amener finalement les gens vers, par exemple, un outil gratuit.

On peut en parler dans nos contenus, faire référence, etc.

Je ne sais pas si quelqu'un veut compléter.

  • Oui, exactement.

Parce que je dirais aussi, c'est drôle que tu dises que c'est notre vitrine.

Moi, je compare souvent les réseaux sociaux à des fenêtres ou à un solarium, ou à l'endroit où on entre dans une maison, comme l'entrée.

Ça donne une vue.

On voit le décor dans la maison, on voit de quoi ça a l'air, on voit l'ambiance et tout, mais on est pas encore tout à fait dedans.

Donc, ce que je dirais, ce serait vraiment d'appuyer sur l'importance d'être raccord partout.

Raccord dans son visuel, raccord dans son langage, le ton, la manière dont on va s'adresser aux gens, donc le même principe que si, dans le fond, on s'adresse aux gens sur les réseaux sociaux de manière super familière, mais que quand on répond au téléphone, on est bête comme ses deux pieds, ça ne fonctionne pas.

Il faut vraiment être raccord et ça va être la même chose pour amener les gens sur son tunnel de vente, sur son site web.

  • Et je dirais, aussi, que ça va beaucoup dépendre de l'intention et l'utilité première qu'il veut avoir dans les réseaux sociaux.

Il me semble que la question : elle citait plusieurs réseaux sociaux, mais je sais que par exemple TikTok, ça va être très facile de toucher beaucoup de monde, mais ce n'est pas le réseau social sur lequel l'interaction va vraiment être mise en avant et du coup, il y a beaucoup de personnes qui ont un TikTok et qui renvoient vers leur compte Instagram, parce que sur le compte Instagram, on peut discuter avec des gens sans être abonné à eux, ce qui n'est pas encore possible sur TikTok.

Et du coup, peut-être que commencer par, par exemple, je vois bien un tunnel de vente avec TikTok en haut pour toucher plein de gens.

Ensuite, les rediriger vers un compte Instagram pour interagir avec les gens et depuis le compte Instagram les rediriger vers un outil gratuit.

Ça me parait très du jour, assez logique.

  • Moi, ça m'interpelle, un peu, cette question-là, aussi, dans la mesure où, récemment, j'ai regardé l'ordre de grandeur de mes différents réseaux sociaux.

Donc, moi, mes deux principaux sont Instagram et LinkedIn.

Je commence à m'amuser un peu avec TikTok, mais c'est très minime.

Puis, sur Instagram, je suis suivie par 4 000 et quelques personnes, sur LinkedIn, 17 000 personnes.

Mais si tu regardes mon infolettre, j'ai 15 000 abonnés à mon infolettre.

C'est très très proche de mon plus gros réseau social.

Je trouve que ça montre bien ma pensée en tunnel de vente.

C'est à dire que moi, mon but sur mes réseaux sociaux, c'est vraiment comme Mélanie le disait, c'est de les amener dans mon infolettre, parce que c'est mon canal où je vends, en fait.

Je trouve ça intéressant, parce que des fois, on a des gens qui ont des beaucoup plus grosses plateformes ur les réseaux sociaux que moi, mais qui ont, par exemple, une infolettre avec 1 000, 2 000, 3 000 abonnés et ces gens vont probablement être moins rentables en termes de revenus.

En tout cas.

  • Absolument.
  • Quand on pense au tunnel de vente, il y a toute cette notion aussi qui entre en ligne de compte.

On a des gens qui veulent nous rejoindre sur scène.

On va commencer par Ariane que je viens d'inviter, à l'instant.

On va voir si Ariane est capable de nous rejoindre.

  • Bon matin, Bonjour!
  • Bonjour!

On ne t'entend pas très fort, Ariane.

Attends un peu, je vais essayer d'augmenter ton volume.

  • Je vais peut-être essayer de parler un peu plus fort.

Je ne sais pas si c'est mieux.

Je ne veux pas vous déranger bien longtemps.

  • Parfait.

Vas-y! On t'écoute.

  • En fait, l'année dernière, on a eu la chance, l'entreprise pour laquelle je travaille, d'avoir un audit par une stratège des médias sociaux qui nous a fortement recommandé d'aller sur TikTok.

Toutefois, TikTok me fait peur, fait peur également à ma collègue aux communications et en fait, notre point, c'est qu'on ne veut pas que notre visage représente l'entreprise.

On ne veut pas, par exemple, devenir les porte-paroles, à danser et à lancer du contenu, donc, est-ce qu'il y a une façon d'utiliser TikTok sans que nos visages apparaissent.

Je sais qu'il y a différentes façons d'y arriver, mais on voudrait utiliser TikTok, mais est-ce qu'il y a une façon de le faire?

Je ne sais pas.

Je vous laisse là-dessus.

  • Avant que les filles n'embarquent, juste mon expérience personnelle avec TikTok, jusqu'ici, c'est trois contenus que j'ai publiés.

C'est des contenus sur lesquels il n'y a aucune chanson populaire et « trendy »

sur lesquels il n'y a absolument rien d'autre que moi qui fais une capture d'écran de mon cellulaire tout en montrant un truc de pricing dans une application de note, avec une voix « off ».

J'ai fait ces vidéos, ça m'a pris à peu près dix minutes par vidéo.

J'ai juste publié trois vidéos à date, sur TikTok.

Je suis vraiment au début de mes expérimentations, mais j'ai quand même obtenu quelque chose comme 40 000 vues sur une de mes vidéos, puis j'ai déjà mille abonnés.

Donc, je voudrais juste amener le fait qu'en tout cas, de mon expérience personnelle, c'est très possible de faire du contenu sur TikTok sur lequel il n'y a pas de visage et et qui va quand même fonctionner, mais je pense qu'il faut être imaginatif pour apporter de la valeur quand même, qu'est-ce que vous en pensez, les filles?

  • Absolument d'accord avec toi, honnêtement.

J'en ai fait quelques-uns sur TikTok, j'ai fait beaucoup plus de « Reels », mais j'ai remarqué, aussi, que les vidéos sur lesquels je ne montrais pas nécessairement mon visage, mais justement qui avaient une voix off, qui donnaient de la valeur, qui expliquaient des choses en montrant peut-être un écran.

Il y a peut-être moyen aussi, tout dépendamment de l'entreprise, c'est difficile parce que je ne connais pas votre entreprise Ariane, mais il y a certainement un moyen de tourner des vidéos sans que le visage de quelqu'un soit, nécessairement, associé à cette entreprise-là.

  • Ce serait une bonne idée, peut-être, Ariane, si tu peux nous donner un ou deux détails sur l'entreprise, ça pourrait aider Lauriane et Mélanie à donner des idées, peut-être.
  • Oui, en fait, on est une compagnie de Québec, qui fait des produits SaaS, donc des applications dans ce domaine technologique.

OK, super!

  • C'est absolument « canon », puisque tu n'as pas à montrer ton visage.

Tu peux juste montrer les logiciels.

Je peux montrer toutes les manières de l'utiliser, etc.

Et du coup, au vu de ce que tu viens de donner, au départ, j'allais te donner Ryanair comme exemple, parce que Ryanair, ils se sont vraiment spécialisés dans un TikTok très humoristique, où ils ne montrent pas du tout le visage des employés, mais, par contre, maintenant, tu peux commencer juste à taper le #Notion, enfin Notion, je ne sais pas exactement comment tu l'écris, mais le logiciel d'organisation, parce qu'il y a une vraie micro-communauté de passionnés de Notion sur TikTok.

En fait, c'est juste des gens qui vont montrer des « templates », ou qui vont faire un tutoriel sur comment créer un bouton, etc.

Il y a énormément de possibilités de montrer le SaaS, justement ce que fait le logiciel, ce que fait ton entreprise, vraiment sans montrer ton visage.

  • En fait, exactement et si je peux compléter, comme c'est un logiciel, il y a tellement de façons justement de montrer, c'est quoi le bénéfice par rapport à d'autres solutions ou pourquoi ce serait le genre de solution logicielle à prioriser versus d'autres choses qui existent, donc il y a quand même beaucoup beaucoup de contenu à faire sans nécessairement montrer des visages.

C'est super.

  • Moi si j'étais, par exemple, la fille du TikTok de ConvertKit, je montrerais combien de clics ça prend aller changer un courriel dans une séquence sur Active Campaign versus sur ConvertKit.
  • Ça ferait un bon TikTok, très convaincant.
  • Un très grand merci, vous m'avez rassurée.

C'est sûr que je vais aller vérifier les comptes de Notion et Ryanair.

  • Génial.
  • Je peux te donner un dernier conseil?

C'est de pas mal utiliser le potentiel de la voix off sur TikTok même si vous n'êtes pas…

S'il n'y a pas cette volonté de vouloir mettre de la musique « trendy », juste d'expliquer avec une voix off, qui du coup va permettre en plus à l'outil TikTok de sous-titrer.

Comme ça, ta vidéo sera accessible même aux personnes qui ne peuvent pas entendre.

  • Un grand, grand, grand merci.
  • Super!
  • Lauriane, si tu as le temps, après l'atelier, d'aller dans le SAS, mettre les liens vers les comptes que tu as mentionnés.

Ryanair, Notion, ce serait vraiment cool.

  • Avec plaisir.
  • Pour les gens dans l'audience, on a maintenant Roxane, qui est une des expertes qui vont intervenir vendredi sur le panel sur le futur de la création de contenu, qui vient nous parler.

Salut Roxane.

  • Allô!

Je peux difficilement vous entendre, mais je vais quand même poser ma question.

  • Oui.
  • Je me demandais, comment est-ce que vous allez vous préparer, est-ce que vous allez changer quelque chose à votre animation de communauté

ou ce que vous suggérez au client, en vue de la mort annoncée des « cookitières ».

  • Grosse question technique, ça.

J'adore!

Les filles, est-ce que c'est quelque chose à quoi vous avez réfléchi, ou pas encore et vous vivez dans le déni comme beaucoup de marketeurs?

  • Personne ne veut repondre.
  • Personne ne veut répondre.
  • Moi, j'avoue que je suis dans le déni.
  • Moi aussi.
  • En fait, je suis dans le déni parce qu'on parle notamment de la fin de Google Analytics et juste que j'attends de voir, un petit peu, ce qui va vraiment se passer, parce qu'il y a beaucoup de « on dit »

et il y a certaines annonces qui ont été amplifiées, donc j'attends vraiment de voir comment ça va se passer, mais de manière générale, même si j'adore la data, j'invite toujours les gens à avoir des liens humains et là, par exemple, je vais parler de mon sujet préféré, à savoir le persona.

Le persona, j'invite toujours les gens à avoir vraiment des entretiens directs pour être sûr, en fait, pour ce ne soit pas juste des data.

Parce que c'est une question, que d'ailleurs, Alex doit pas mal connaître, mais si on demande à quelqu'un combien il est prêt à payer, il va pas nous répondre la même chose si on l'a en face de nous que s'il a juste répondu dans un questionnaire.

Donc, je pense que je remettrai carrément la place de l'humain, à repartir dans des espèces de gros panels un petit peu comme les marques faisaient des dégustations de Coca contre Pepsi etc, là.

Mais vraiment beaucoup plus mettre de l'humain.

  • En tant que fille qui est sceptique un peu du data marketing, pas dans le sens que je pense que c'est inutile du tout, mais parce que plus, je m'informe en fait sur les statistiques, plus j'en connais sur le sujet, moins j'y accorde de l'importance.

Parce que je réalise en fait que j'accordais une importance démesurée à certaines données.

En me disant « ce sont des chiffres, c'est donc la vérité. »

Je pense par exemple, dans mes débuts comme copywriter, J'étais une fan finie de tests A/B Et maintenant que j'ai plus de connaissances en statistique, je comprends que les tests que je conduisais à l'époque n'étaient même pas valides en fait.

Je ne savais pas ce qui était un effet minimum garanti.

Les outils que j'utilisais pour faire les tests m'offraient même pas la bonne mesure.

Donc, je pense que des fois, en ayant cette espèce d'obsession pour le data dans les tunnels de vente et tout, on a accordé trop d'importance à certaines métriques qui, de toute façon, apportaient des informations qui étaient en partie fausses ou qui pouvaient être mal interprétées.

Je pense, par exemple, au marketing par courriel avec le taux d'ouverture qui est pas vraiment quelque chose de fiable quand on le prend hors contexte, ce genre de choses-là.

Donc, de mon côté, j'aurais tendance à aller dans la même direction que Lauriane et peut-être d'un point de vue un peu pragmatique dans le sens que je pense que ça va nous obliger à focusser sur des données qui sont importantes et à arrêter de faire semblant qu'on prend des décisions informées par les mathématiques quand c'était pas réellement le cas, que c'était juste qu'on connaissait pas réellement ça.

  • Si je peux ajouter avec le peu de voix qui me reste, mais tu sais, j'ai des clients, des PME, puis eux ils mesurent le succès de leur infolettre, pas par les taux d'ouverture, les taux de cliques, mais par le nombre d'appels que ça a généré.

Puis je trouve ça très drôle, ça me fait très sourire parce que c'est vrai qu'au fond ce qu'on veut, bien dans leur cas ce qu'ils veulent, c'est que le téléphone sonne.

Dans votre cas, ça peut être autre chose.

Ça peut être que les gens répondent à votre infolettre, que les gens cliquent sur un lien ou génèrent un appel découverte.

Peu importe ce que vous souhaitez, votre objectif.

Mais souvent, on peut sortir vraiment du data, je dirais très très web et aller vraiment avec le nombre d'interactions qu'on a en message privé sur les comptes et tout ça.

Puis souvent, c'est des données qui sont vraiment plus liées à une croissance mettant d'un chiffre d'affaires.

  • Super intéressant.

En tout cas, merci Roxanne pour ta question puis ça nous donne très envie de t'écouter vendredi.

  • Merci beaucoup.

Vos réponses étaient géniales.

Bye, - Bye bye.

  • Hé, on a une autre personne qui a levé la main, donc désolé pour les gens qui écrivent des questions à l'écrit, mais on donne la priorité aux braves qui veulent faire entendre leur belle voix.

Donc là, je viens d'inviter Marie-Noël sur scène, qui va prendre la parole.

  • Est-ce que vous m'entendez?
  • On t'entend pas très fort, je vais essayer d'augmenter ton volume, mais si toi, tu peux parler plus fort ou plus proche de ton micro.
  • Comme ça, ça va?
  • Ça va un peu mieux, oui.
  • OK, donc moi, je fais une pause depuis deux ans et je vais me remettre un peu au business.

Pendant deux, j'ai pas regardé mon ordinateur tellement j'étais écœurée de trop travailler en fait, voilà.

Et sinon je reprends un peu tout ça, je me pose la question par rapport à mon avatar, j'ai toujours ce problème par rapport à mon avatar.

Est-ce que c'est un avatar…

donc je suis thérapeute et je m'occupe de fleurs de bac en fait.

Donc, j'ai des formations, des ateliers, des livres, des produits autour des fleurs de bac.

Mais j'ai l'impression que je dois cibler chaque avatar de manière très précise, alors du coup, ça fait des…

Je m'y perds dans mon avatar, voilà.

  • OK, donc on a ici quand même un classique que vous devez rencontrer souvent chez vos clients.

Donc, quelqu'un qui s'y perd dans l'avatar, le client idéal.

Laura, Lauriane, Mélanie, qui a un conseil pour démêler tout ça pour Marie-Noel?

  • Déjà, ce que je te dirais c'est que c'est pas parce que tu cibles plus précisément ton persona, ton avatar, que tu vas éliminer tout le monde à côté.

Donc je pense qu'il faut pas avoir peur nécessairement d'y aller le plus précisément possible.

  • D'accord.
  • Est-ce que tu m'as dit quelque chose?

J'ai pas compris.

  • OK, j'entends, je valide.
  • Ah ok, donc c'est ça.

C'est sûr que tu sais, c'est préférable d'avoir un avatar, d'avoir un persona, sauf que si jamais tu te rends compte que t'as des segments, des sous-segments peut-être de même avatar, il y aurait quand même possibilité d'utiliser une plateforme différente pour l'un et pour l'autre.

Je te donne peut-être mon exemple à moi parce qu'il est vraiment facile à comprendre.

Moi j'utilise beaucoup Instagram pour promouvoir mes formations pour rejoindre plus les solopreneurs, les entrepreneurs qui gèrent eux-mêmes leurs réseaux sociaux et je constate que mes clients en gestion de réseaux sociaux vont provenir davantage de LinkedIn.

Il y a cette possibilité-là aussi si jamais tu t'aperçois que t'as des sous-segments, mais je pense qu'il faut pas avoir peur de cibler.

Peut-être que Lauriane, je sais que c'est ton sujet de prédilection, donc peut-être que tu peux compléter.

  • Moi, j'aime bien dire que je définis le persona par le problème qu'il a.

Donc ça veut dire par exemple, qu'en fonction, tu parlais des fleurs de bac, bah en fonction de l'anxiété par exemple, tu vas être capable de recommander plusieurs fleurs de bac Marie-Noel, et donc plutôt, en fait, en ciblant tes clients par le prisme du problème qu'ils ont, ça va être plus simple pour toi de savoir directement comment quoi leur adresser.

  • OK.

On espère que…

  • Bah oui, voilà!

Mais c'est un gros débat existentiel l'avatar, le persona, on a vu un débat récemment sur LinkedIn où toutes sortes de personne se prononçaient sur la question pis c'est vrai que ça peut sembler limitant, y a beaucoup de gens qui ont l'impression que c'est comme une injonction tsé si tu n'as pas de persona précis, tu ne vas pas réussir, c'est impossible.

En fait c'est juste de se rappeler des fois aussi qu'on peut se nicher, qu'on peut trouver un persona axé sur différentes choses.

Tsé Lauriane vient de le nommer par exemple en nommant les problématiques.

Mais on peut aussi y aller par les valeurs communes de nos clients quand c'est des valeurs qui sont très fortes, on s'entend, sinon ça fonctionnera pas.

On peut y aller parfois avec le style qu'on a.

Tu sais, y a des copywriters qui se nichent par exemple dans l'humour.

Ils attirent des gens qui recherchent de l'humour.

Y a vraiment différentes façons de l'approcher et des fois, ça, ça peut nous libérer aussi.

Mais c'est définitivement important d'en identifier un qui est plus important pour nous, surtout quand on est solopreneurs.

Sinon, je sais pas c'est quoi que vous en pensez les filles, mais on s'éparpille puis on est en train de faire 60 000 sortes de communication différentes.

  • Mais c'est de savoir aussi à qui on a envie de parler.

Surtout les solopreneurs, tu sais, j'aime dire qu'ils ont plus le choix dans le sens où

qu'on a besoin de moins de clients pour avoir un chiffre d'affaires qui fait du sens pour en vivre.

Donc, tu sais, on peut se permettre de savoir avec qui on a envie de connecter, c'est quel genre…

Tsé comme moi la question que je m'étais posé, c'est quel genre d'entrepreneur j'ai envie d'accompagner, quel genre de problématique comme disait Lauriane elles ont puis ça m'a vraiment aidé beaucoup à affiner davantage.

Mais tu sais, parenthèse aussi comme disait Laura, ben quand on commence, on se met beaucoup beaucoup de pression.

On veut que toute soit parfait, on met toute notre persona qui soit super détaillé, mais j'aime dire que tu sais, ça prend un bon 6 mois, 1 an pour avoir le recul nécessaire pis pour moi, c'est important de tester.

Moi, j'ai accompagné parfois justement plus des hommes très dans le rouge, si vous connaissez le profil nova, tsé des hommes très directifs, j'ai compris que c'était peut-être pas mon créneau à moi.

Donc, il faut tester, il faut tester des choses pis ça va se clarifier avec le temps.

  • Bah oui, bah oui, totalement.

Tout se clarifie par l'expérimentation.

J'ai invité sur scène Kim Boisvert qui aurait peut-être une question pour nous.

On va voir si elle est capable d'accepter mon invitation.

Salut Kim.

  • Salut, est-ce que vous m'entendez bien?
  • On t'entend hyper bien.
  • Super, écoute, je ne suis pas solopreneure.

Ma question est plus, je travaille directrice marketing pour des optométristes à Québec.

  • OK.
  • Le problème que je rencontre présentement est que j'ai un multichapeau.

Je suis la première à faire du marketing pour cette place-là.

J'ai un background marketing comme ça, c'est pas ce qui m'effraie du tout.

Quoique là je suis dans la stratégie, je fais le contenu, je fais les animations, je fais le graphisme, je fais bon…

Ça commence à être épuisant.

Puis ma question est : « Comment on se concentre notre contenu? »

Puisque mon objectif à moi n'est pas de remplir des horaires, puisque les optométristes, leurs horaires sont pleins, donc c'est vraiment pas mon objectif.

Le classique prenez rendez-vous et compagnie, ça c'est ce qu'on fait présentement, mais on n'en a pas de plage horaire de rendez-vous.

Comment on raffine notre audience si mon objectif à moi de marketing est vraiment d'aller chercher un client qui va vouloir payer un petit peu plus cher parce qu'on a une clinique qui a juste exemple un examen de la vue très simple.

C'est pas ce client-là qu'on a besoin.

Moi, j'appelle ça le client Costco, on va y aller dans très généraliste, là.

J'en n'ai pas besoin du client Costco, moi j'ai besoin de la personne qui a une vraie problématique intense pour ses yeux qui a un sécheresse oculaire, quelque chose comme ça.

Donc je cherche le client qui a un petit peu plus d'argent dans ses poches parce que c'est ça qui va faire la différence dans ma business puisque nos horaires sont pleins, on veut juste les remplir avec des meilleurs clients qui sont plus dans notre objectif.

Comment on concentre un contenu pour quelque chose qui n'est pas quantifiable par exemple en numéro, on veut pas nécessairement qu'on appelle plus donc je peux pas le quantifier, je peux pas le vérifier comme ça.

  • Ben écoute, moi ce que je te dirais déjà, c'est que tu me parles de problématiques de santé, de problématiques que les gens vivent.

Pourquoi ne pas en parler et faire de l'éducation en lien avec ces différentes pathologies-là qui existent sur vos comptes.

À ce moment-là.

Les gens qui les vivent ces situations-là, ils les connaissent les termes, un petit peu de ces maladies-là, ils sont au fait ou tout simplement quand on a une pathologie reliée à nos yeux ben, on va être intéressé

par le domaine pour savoir c'est quoi les différentes pathologies.

Peut-être ajouter une catégorie de contenu qui serait justement éducationnelle pour vous positionner sur ces problématiques-là pour que les gens puisses quand ils entendent problématiques reliées à la vue, mais qui sont tout de suite amenés à penser à vous en réalité parce qu'ils savent que vous avez une clinique, des connaissances, une expertise dans ces sujets-là.

Moi j'irais plus là vraiment dans les… d'aller parler de ces sujets-là clairement.

  • Comment tu le rendrais plus dynamique?

Parce qu'on s'entend que quand je te parle des glandes c'est pas vraiment sexy ça, alors j'essaie de mettre sexy, ce qui est quand même difficile à mettre sexy.

Est-ce que tu crois que le côté médical, le côté très blanc de la chose, c'est…

  • Documente-toi sur le storytelling, sur le copywriting, fais des segway, fais des métaphores, fais des analogies, raconte des choses qui sont surprenantes, apprends-moi des fun facts, moi je suis plein de comptes très scientifiques qui font de la vulgarisation, qui font des BD, qui font des choses qui rendent ça hyper intéressant.

Un compte que je trouve fascinant sur mon Facebook en ce moment, c'est celui de Sara Hamel qui est psycho-éducatrice ou quelque chose comme ça au Québec et qui fait des caroussels très laids.

Elle fait ses carrousels elle-même.

C'est vraiment pas niveau graphiste, mais le contenu est tellement drôle et bon et pertinent, même si c'est très des fois vulgarisé, mais on s'entend c'est des contenus qui montrent très bien son expertise et malgré le fait que les carrousels soient esthétiquement vraiment pas à mon goût, disons, je peux pas m'empêcher de les lire parce que le contenu, lui, est fascinant.

Je pense qu'en tout cas, mon coeur de copywriter a envie de te dire de te documenter là-dessus.

  • OK, bon je vais faire ça parce que ça, je suis rendu dans le boutte où

j'ai envie de m'exciter moi-même.

Donc c'était pour ça. OK super.

Merci tellement, vous êtes adorables.

  • Ça fait plaisir.

Merci.

  • C'est le fun.

Hey, on a d'autres gens dans la file d'attente.

  • Est-ce que je peux ajouter quelque chose sur ce que tu viens de dire?
  • Oui, tu peux ajouter quelque chose Lauriane, vas-y.
  • Ça rejoint pas mal le panel d'hier sur la valorisation de ses offres, mais je pense que pour le coup, il y a aussi beaucoup à mettre en avant tous les bienfaits qu'il y a à travailler avec vous.

Par exemple, moi je sais que je fais de l'endométriose qui est quelque chose de pas sexy non plus et pourtant il y a vraiment des marques que je suis parce que je sais qu'elles vont m'apprendre des choses et je finis par payer plus cher certains remèdes entre guillemets parce qu'on a réussi à me vendre le fait que je n'allais plus avoir mal, ce qui est quelque chose que je recherche à fond.

Donc, peut-être, aussi, vraiment, axer un peu plus le contenu sur le résultat final et à quel point on va se sentir bien.

Enfin, dans le cas présent, du coup, à quel point tu vas mieux voir et tu vas être libérée de tous les inconvénients des troubles de ta vue.

  • Ouais puis il y a aussi le…

Moi, j'ai fait beaucoup le lien avec le panel ECO d'hier qui vaudrait vraiment la peine d'être écouté si tu ne l'as pas…

  • OK, OK, OK.

Il est déjà et quarante-six, ça passe tellement vite.

Je donne la parole à Élodie.

  • Oui!

Allo?

  • Allo!

On t'entend très bien.

  • Super.

Merci de me donner la parole.

Moi, j'aurais aimé parler de « hashtags ».

Je voulais savoir, en 2022, quels étaient, selon vous, les bonnes pratiques en termes de « hashtags »?

  • Sur quels réseaux?
  • Alors principalement Instagram.

C'est là que je travaille le plus.

  • Parfait.

Donc, qui veut s'aventurer à répondre en premier?

  • Je peux me lancer, si vous voulez.

Encore là, je ne veux pas prendre toute la place, non plus.

Sur Instagram, il y a eu des débats récemment, parce qu'il y a quelques, bon disons, replaçons-nous à il y a un an, on disait, mettez-en trente, le plus possible et là, c'est sûr que, je dis trente, mais ce n'est pas n'importe quoi, là, on prend des « hashtags » qui sont reliés à ce qu'on fait, reliés à notre domaine, reliés à notre niche, reliés même à ce qu'on va dire directement dans la publication.

Ça peut être des hashtags qui réfèrent à un lieu, si on a pignon sur rue ou si on offre un service de proximité, par exemple.

Et il y a quelques mois, le gentil CEO d'Instagram, Adam Mosseri, pour ne pas le nommer, a dit : « Mettez-en trois à cinq. »

Donc là, on a tous fait « Hein, pourquoi trois à cinq seulement? »

« Comment ça, tu sais? »

Moi, j'ai fait des tests avec moi, avec mes clients, avec mes choses, avec mes clients aussi et ce que je me rends compte, en réalité, c'est que j'ai recommencé à en mettre le plus possible.

Je n'ai pas constaté de plus-value à en mettre seulement trois à cinq.

Puis aussi, autre chose, si je peux ajouter à ce que je viens de te dire, les « hashtags » sont intéressants, mais ce n'est pas aussi important que ce l'était admettons en 2015, 2016, au moment où c'était une des manières privilégiées de trouver du contenu qui nous intéresse.

Parce qu'aujourd'hui, les plateformes et là, on parle d'Instagram, mais on parle aussi de toutes les autres, tout le monde s'est mis sur le SEO, donc les plateformes vont être capables de capter les mots dans les publications pour les catégoriser dans les bons sujets, dans les bonnes catégories.

Donc, oui, les « hashtags » sont encore intéressants, parce qu'on peut s'abonner à des « hashtags »

pour suivre directement les publications qui auront été publiées sur un certain « hashtag » mais, ce n'est pas que ça.

Moi, ce que je pense, c'est oui, ajoutez-en, avec les différentes catégories que je vous ai nommées tout à l'heure, mais je pense qu'il faut davantage s'attarder à écrire des bonnes « captions », des bonnes légendes en dessous de nos photos.

Puis bon justement, avec les bons mots-clés et pour que les gens puissent…

Pour que nos publications puissent être catégorisées dans les bonnes…

Au bon endroit, finalement, pour être montrées aux personnes qui ont besoin de nous lire.

  • Super intéressant, Lauriane, tu voulais intervenir aussi?
  • Non, mais ça rejoint totalement la deuxième partie de ce que Laura disait, qu'il ne faut pas oublier que les « hashtags », c'est juste un amplificateur, mais que, de base, bon je suis désolée de mettre les pieds dans le plat, mais si ton contenu il n'est pas bon, ton contenu il n'est pas bon.

C'est pas les « hashtags » qui vont réussir à le sauver.

  • Oui.

Le contenu, c'est tout.

  • Oui.
  • Ça résonne pour toi, Élodie, tout ça?
  • Ouais.

Ça répond complètement à ma question.

Parce qu'effectivement, moi j'étais restée sur on en met trente, on en met le plus possible et pareil, j'avais vu que ces derniers temps, il fallait en mettre pas beaucoup, alors, je ne savais pas très bien comment me positionner entre les deux, donc merci.

La question est totalement répondue pour moi.

  • Super.
  • Excellent.
  • Donc, donc, donc, on a une prochaine personne.

Vous êtes prête?

  • Oui.
  • Donc, c'est Valérie.

Salut Valérie, comment ça va?

  • Ça va bien.
  • Valérie, qui a étudié à la faculté de droit avec moi.

Une amie d'une autre vie.

Oui, on t'entend super bien, Val.

  • Super.

Bien oui, Alexe.

D'ailleurs, on est dues pour un café.

Écoute là, moi, j'ai une question qui est la suivante :

je me passionne de plus en plus pour la communication en marketing.

Je me demande, est-ce qu'en 2022, c'est absolument essentiel d'avoir des études universitaires dans ce domaine là ou est-ce qu'on peut réussir et comment est-ce qu'on fait pour se battre contre le syndrome de l'imposteur quand on a pas ça?

Je suis peut-être un petit peu de base, dans ma question, mais ce n'est pas grave.

Je vous la lance pareille.

  • Il y a tu une d'entre vous qui n'a pas d'études universitaires en marketing?
  • Écoute, moi j'en ai des études universitaires, mais quand j'étudiais à l'université ça n'existait pas, les réseaux sociaux.

Tu sais.

  • C'est quand même excellent puis toi, Mélanie?
  • Bien moi, en fait, j'ai fait mon BAC en Marketing, donc, c'est sûr que je suis comme biaisée.

J'aurais envie de te dire, en fait, que si ton objectif, c'est d'avoir un poste dans le monde corporatif, c'est sûr que le diplôme y est pour beaucoup, que ce soit dans ta rémunération ou dans même juste le processus de recrutement.

Si après ça ton objectif, c'est d'être à ton compte, bien, c'est sûr que non parce que j'ai jamais eu aucune cliente qui m'a demandé

mes études ou mon diplôme ou une photo de mon diplôme.

Alors que dans le monde corporatif, c'est très chose courante.

Là c'est comme, on veut une copie du diplôme, on veut s'assurer que tu as les connaissances.

C'est sûr qu'aujourd'hui, je serais curieuse de voir comment c'est enseigné.

Moi, j'ai gradué en 2014.

Il y avait les réseaux sociaux, mais je pense que les profs des facultés étaient un peu dépassés par ces courants-là.

Donc, on abordait le marketing.

On appelait ça le marketing électronique, juste pour donner une idée.

Donc, c'est sûr que c'est ça.

Aujourd'hui, je pense qu'on est vraiment ailleurs au niveau de la faculté de communication puis de Marketing.

Donc, ça dépend vraiment de ton objectif, je te dirais.

  • J'adore!

Toi, Lauriane, est-ce que tu as aussi étudié en marketing?

  • Oui!

J'ai tout fait en marketing, mais pour le coup, comme le disait parfaitement Mélanie, en fait, la moitié de ce que j'ai vu pendant mes études est obsolète actuellement.

Je ne sais pas exactement comment ça se passe au Québec.

C'est vrai que je suis la seule Française de ce panel, mais, moi j'ai fait un master qui est en privé, c'est-à-dire que ce n'est pas du tout l'université.

C'est vraiment un master où tu paies les frais d'entrée, etc.

En fait, ils font venir des intervenants et les intervenants font toute la qualité du diplôme que tu vas avoir et pour le coup, je suis aussi intervenante dans une école et le fait justement d'avoir ces intervenants, ça te relie à la réalité du marché.

C'est-à-dire qu'on te fait faire des études de cas, justement pour que tu comprennes que tout ce que tu as vu pendant tes études peut s'appliquer, même si ça doit changer.

Par exemple, comment étudier ton persona, comment faire une matrice SWOT, comment faire ce genre de chose-là.

Ça, c'est de la théorie qui est encore valable, mais que tu dois mettre au goût du jour, au vu de toutes les nouvelles technologies qui existent et je sais que, par exemple, moi j'ai eu mon…

J'ai 31 ans, j'ai eu mon master je sais même pas.

Je pense que j'ai eu mon master vers 2014, on va dire et tout ce que j'ai vu en SIO, par exemple, bien c'est plus tant valable, surtout après le panel qu'on a eu hier soir, je peux te dire que le master que j'ai fait en SIO ne vaut quasiment plus rien, donc je rejoins carrément Mélanie en te disant, ça dépend vraiment de l'objectif que tu veux avoir et si tu veux avoir un job corporate, je t'inviterais plus à avoir une certification diplômante que perdre ton temps en université.

  • Moi, en étant l'autodidacte du panel, je me permets quand même de dire que je n'ai aucun diplôme en marketing, mais alors là, vraiment, rien.

Val, tu le sais, je suis diplômée de la faculté de droit et j'organise un des plus gros évènements francophones sur la création de contenu.

Je me fais inviter dans des cours de marketing au HEC.

Je pense qu'il y a de la place, même dans le corpo, maintenant, pour les gens qui n'ont pas de diplôme universitaire, mais il faut se spécialiser, il faut démontrer son expertise et il faut faire ses preuves.

Voilà.

  • Super.
  • On est en continu.
  • Oui.

Puis se former en continu puis être curieux, en fait.

Donc Val, en fait, tout dépend du chemin que toi, tu as envie de suivre.

  • J'ai des plans super intéressants, de peut-être faire de la création de contenu pour des juristes, donc, je pense que j'ai trouvé ma niche.

Il me reste juste à essayer de penser, à faire le saut.

J'ai parlé à ma DG aussi puis on va voir.

Bref, merci beaucoup pour votre réponse et puis ben, bonne continuité.

  • Bonne continuité.
  • Si je peux me permettre, pour faire le lien avec le festival, quand même, la création de contenu, ça sert aussi à prouver notre expertise et notre légitimité, donc, si jamais t'as pas envie de te prendre la tête avec un diplôme, peut-être que juste montrer, justement, que tu t'y connais dans ta création de contenu, bien ça peut faire carrément le taf, surtout si tu as envie, bien, d'avoir des clientes dans ça.

Elles vont forcément aller regarder quelle est ta présence là-dessus pour voir si tu t'y connais.

  • Et un portfolio aussi, ça pourrait être une bonne idée.
  • Donc, j'ai donné la parole à Roxane.

On va voir si elle accepte mon invitation, on va lui laisser un 10-15 secondes.

Si Roxane n'accepte pas mon invitation, on va passer à la suivante sur la liste.

Neuf, huit, sept, six, cinq, c'est le fun, c'est comme une bombe qui va exploser.

Trois, deux, un et c'est perdu.

On passe à la suivante, parce qu'il ne nous reste juste cinq minutes.

Je suis désolée Roxane.

On va y aller avec Mel Rodrigue, à qui je viens de donner, encore une fois, la possibilité de nous rejoindre.

Donc Mel, si tu peux accepter l'invitation et venir nous poser…

Salut!

  • Oui!

Excusez-moi.

  • On t'entend très bien.

Je voulais savoir si tous les conseils que vous donnez ce matin, est-ce que ça serait du bien, dans le fond, avec les gens qui font du marketing de réseau, ou il faut un peu twister les choses?

Est-ce qu'il y a une considération particulière à mettre de l'avant quand tu fais du marketing de réseau?

  • Mélanie, veux-tu y aller?

Je sais pas pourquoi, j'ai l'impression que tu vas avoir un point de vue là-dessus.

  • Bien en fait, je pense que la différence avec le marketing de réseau, c'est que la personnalité est super importante.

En fait, l'individu derrière les comptes de réseaux sociaux, c'est ça qui fait toute la différence, parce que le produit, on ne le se cachera pas, il y a des milliers d'autres personnes qui vendent exactement la même chose, de la même façon, avec les mêmes promotions et les mêmes prix.

Donc, l'élément différenciateur, ce ne sera pas vraiment le produit, ça va être l'individu qui partage son expertise par rapport au produit, par rapport aux méthodes d'utilisations et tout ça, les bénéfices.

Donc, je te dirais que le conseil c'est que, par exemple, tout à l'heure, on disait bien est-ce qu'on doit se mettre de l'avant sur TikTok?

Je pense que si on est dans un marketing de réseau, pour moi, la réponse est oui.

C'est parce que le produit, on peut le trouver par différents canaux, mais ce qu'on veut faire, c'est que les gens nous adoptent, nous, comme leader.

Donc, je te dirais que c'est plus ça la différence par rapport à

tout ce qu'on a déjà dit, mais c'est important aussi d'avoir un avatar, un persona.

C'est important de comprendre c'est quoi son objectif, mais de miser beaucoup beaucoup sur la personnalité, le charisme.

Tu sais, que ce soit perçu sur nos réseaux sociaux, qu'on puisse capter l'essence de la personnalité.

Je ne sais pas si quelqu'un veut poursuivre?

  • Oui.

Même chose de mon côté.

  • Tu secondes.
  • Je suis tout à fait d'accord avec toi.
  • Bon bien, c'est parfait.

Mel, j'espère que ça répond à ta question.

  • Oui, merci.
  • Génial!
  • On a le temps d'en faire une dernière, donc, je vais inviter Manu à prendre la parole.

Et ça va être notre dernière question de notre petite conversation matinale.

Ça l'a passé vite les filles.

  • Mets-en.
  • Oui.
  • Ah, Manu est partie, mais on a Sirine aussi qui avait levé la main.

Donc Sirine, c'est ta chance de fermer cette discussion avec nous.

  • Vous m'entendez?
  • Oui, on t'entend super bien.

Bonjour!

  • Bonjour!
  • Alors du coup, je ne sais pas trop si ma question a vraiment une réponse, mais je me demandais, en fait…

Moi, du coup là, je ne vends pas, enfin, je ne vends pas de produit pour l'instant.

Je suis en train de préparer un produit que j'aimerais vendre dans quelques mois et en fait, au niveau de la création de contenu, j'ai fait pas mal de formation, j'ai lu beaucoup, j'ai regardé beaucoup de vidéos, et en fait, j'ai un peu l'impression que c'est facile de tomber dans la course à chercher toutes les stratégies pour se faire connaître, pour augmenter ses chances de vendre, etc.

Et du coup, je m'interrogeais un petit peu sur comment on peut trouver son équilibre, parce que la stratégie, c'est évident que c'est nécessaire et qu'il faut s'en servir, mais, en fait, j'ai peur d'arriver à un stade où

je tombe dans toujours à chercher à optimiser au maximum, avoir les meilleures stratégies, au détriment, au final, d'avancer dans mon projet.

Et voilà, du coup, je voulais savoir un petit peu si vous aviez des billes sur ça.

Sur comment trouver son équilibre à ce niveau-là

et ne pas, au final, être inactif parce qu'on veut être trop stratégique quoi?

  • J'adore ta question et je serais portée à la poser à Lauriane en premier.

Lauriane, qu'est-ce que t'en penses?

  • Il faut que tu y ailles.

Il faut que tu y ailles.

Il faut que tu te lances.

Il faut que tu te mettes en application.

Il faut que tu testes, parce que la stratégie, c'est bien beau, mais la stratégie, elle va venir que quand tu auras une base de résultats.

Tu vois, par exemple, là dans ce panel, Mélanie, Laura, Alexe, moi, on a pas du tout la même stratégie, mais parce qu'en fait, on est pas sur les mêmes réseaux sociaux, on a pas la même personnalité, donc on ne va pas mettre les mêmes choses en avant.

Donc, maintenant que tu as accumulé toutes ces connaissances-là, je te dirai limite, impose-toi pendant une semaine entière de ne plus regarder de contenu sur la stratégie et d'y aller.

Et ensuite, petit à petit, tu vas pouvoir, comment dire…

Améliorer ce que tu as déjà fait.

Mais, tant que tu n'as rien testé, tant que tu n'as pas de matière et que c'est juste de la théorie.

Désolé, mais ça va plus te servir de continuer à chercher des stratégies.

  • Ouais, je suis tellement d'accord.

Mélanie, tu voulais embarquer?

  • Ben en fait, j'adore le point de Lauriane parce que je dis souvent à mes clients que le marketing, c'est vraiment la même approche que dans la science.

C'est-à-dire qu'on émet une hypothèse, puis on a plus qu'à la valider pour voir si c'est la bonne chose.

Donc, c'est pour ça que j'ai envie de vous dire aussi méfier vous quand les gens vous disent : « Vous devez faire si, pour réussir. »

« Vous devez faire ça, pour que votre contenu fonctionne. »

C'est toujours des hypothèses.

Puis, tant qu'on ne l'a pas testé tant qu'on ne l'a pas validé, on ne peut pas savoir exactement ce qui va fonctionner.

  • Si je peux ajouter aussi Cyrène, je te conseille de ne pas tenter de tout essayer, de ne pas tenter d'être partout.

Essai de te faire un plan que tu vas être capable de tenir.

À la limite, prévois-toi un plan à réaliser en plusieurs phases.

Peut-être te dire : « OK, mais dans un premier temps, je vais être présente ici puis je vais faire xxx et si ça va bien, j'ajoute une couche de stratégie à mon contenu. »

Puis surtout n'abandonne pas avant d'avoir bien testé les choses.

Parce que souvent ces stratégies-là vont justement, être testées à travers le temps.

Puis, ils vont demander un petit peu de temps avant de savoir vraiment si ça fonctionne ou pas.

Mais mets-toi en pas trop sur les épaules.

Ça ce serait ça mon conseil.

  • Ah oui, puis si moi, je peux terminer, peut-être avec un conseil de procrastinatrice en série qui a fini de se déprocrastiner.

Donc, moi aujourd'hui, j'ai l'air là de réaliser plein de choses puis d'accomplir plein de choses.

Mais pendant longtemps, j'avais l'impression d'être dans une espèce de prophétie dramatique où tout ce que j'entreprenais étaient voués à être abandonné avant la fin.

J'étais une grande procrastinatrice.

Et, ce qui m'a sauvé en fait, c'est de commencer par une seule chose qui était facile pour moi.

Et cette chose qui était facile pour moi, dans mon cas, c'était les directs, les « lives ».

Pour toi, ça peut être l'infolettre, ça peut être…

peu importe.

C'est quoi la chose qui est la plus facile pour toi?

Moi, je te conseille de commencer par celle-là.

C'est-à-dire, de faire un mois intensif où tu crées un seul type de contenu sur une seule plateforme.

Tu vas déjà commencer à avoir des résultats de cette pratique-là, constante, de ce contenu-là.

Et après, ça devient tellement plus facile d'ajouter des morceaux petit à petit que de construire un giga stratégie qui va juste te déprimer et te décourager.

Donc, si j'avais un conseil à te donner, ce serait celui-là.

Voilà.

Merci beaucoup Cyrène pour ta question qui finissait bien.

Je trouve, la discussion est quelque part intéressante.

Si vous voulez continuer de poser des questions à Mélanie, Laura et Lauriane, vous le voyez, elles sont sur Discord.

Ça veut dire que vous pouvez aller écrire dans le SAS pour leur poser des questions et peut-être même…

On ne sait pas, qu'elles vont se glisser dans un salon vocal pendant la journée.

Et vous pourriez alors, peut-être même, discuter de vive voix avec elles.

Merci les filles d'avoir accepté mon invitation.

  • Merci à toi.
  • Avec plaisir, merci à toi.
  • Avec plaisir, c'était trop le « fun ».
  • Ben oui, c'était super.

Vous faites un bon trio de cerveau.

J'ai beaucoup aimé.

J'ai beaucoup aimé.

Donc, voilà tout le monde, je vous invite encore une fois à aller visiter les kiosques.

Vous allez trouver un peu partout sur le Discord.

Si vous êtes perdus, vous pouvez aller dans la section « Help » humain à la mer.

On va vous donner un coup de main.

Et on se revoit à 10 h.

En fait, vous n'allez pas me revoir moi, mais vous allez pouvoir voir Tatiana pour son super atelier.

Et on a un panel qui me tient beaucoup à cœur Qui est hyper intéressant, qui va avoir lieu cet après-midi/ce soir pour les Européens.

Un panel sur l'inclusivité en création de contenu qui va clairement faire naître de super belles discussions.

Donc, si vous pouvez être là en direct, je vous le recommande chaudement.

Au revoir tout le monde, bon festival.

  • Bye!
  • Bye!